NANCY (54) : cimetière du Sud

visité en avril 2023
vendredi 5 mai 2023
par  Philippe Landru

Créé en 1883, le cimetière du Sud de Nancy - qui est le principal cimetière de la ville - n’est pas le plus vieux (Préville date de 1842) et n’a pas la notoriété patrimoniale de son aîné. Ce serait néanmoins dommage de l’ignorer, car comme nous allons le voir, il recèle un nombre non négligeable de points d’intérêts. C’est en revanche un grand cimetière : 33 hectares (trois fois plus que Préville) et 88 divisions ! Armez-vous de courage : lors de ma visité, j’ai parcouru 17kms rien que dans ce cimetière ! Son site est quelconque (au moins, il a peu de dénivelé !) et peu arboré (en dehors de quelques allées).

Comme à Préville, l’Art nouveau est régulièrement à l’honneur, soit par le style de certains tombeaux, soit par l’identité des artistes qui y reposent.

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Tombeau Art nouveau du fabricant de tonneaux Adolphe Fruhinscholtz.

Curiosités



- Le cimetière est d’autant plus vaste qu’en réalité, deux cimetières sont contiguës : la plus grande partie du terrain est située sur la commune de Vandœuvre-lès-Nancy. Depuis 2014 cette ville en utilise donc une section pour son propre usage, qu’elle gère de façon indépendante de la partie nancéienne, sous le nom de cimetière Barthou.
- En avril 2023, sept chèvres et un bouc pâturent dans une parcelle d’un hectare située dans l’enceinte du cimetière du Sud à Nancy. Leur mission : éliminer une plante invasive : la Renouée du Japon.

-  Le tombeau de l’administrateur civil et médecin Alfred Krug (1859-1933) est orné d’un médaillon le représentant par Ernest Bussière, mais également d’un autre représentant son fils mort à la guerre par L. Fuchs [contre le mur, face à la conservation].

- Au fond du cimetière, un vaste espace est dédié aux militaires : on y trouve un cimetière de la garnison, plusieurs monuments commémoratifs dont celui du sergent Blandan.

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Cimetière de la garnison

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Monument au sergent Blandan
Jean Pierre Hippolyte Blandan (1819-1842) s’engagea à l’âge de dix-huit ans et fut affecté dans l’armée d’Afrique, au 26e régiment d’infanterie de ligne où il participa aux opérations militaires de la conquête de l’Algérie. En avril 1842, alors qu’il conduit un détachement d’une vingtaine d’hommes, sa troupe est attaquée par un groupe de trois cents cavaliers arabes. Refusant de déposer les armes devant cet ennemi supérieur en nombre et bien que grièvement blessé, il exhorte ses soldats à résister, s’écriant : « Courage, mes amis ! Défendez-vous jusqu’à la mort !  ». Les secours, alertés par le bruit de la bataille entendu depuis Boufarik, n’y trouvèrnt que cinq fusiliers survivants. Le sergent Blandan mourut de ses blessures à l’hôpital de Boufarik à l’âge de 23 ans. La résistance du sergent Blandan a eu une grande portée dans les rangs de l’armée française. Son exemple fut cité par le général Bugeaud. Ses cendres, déposées dans le socle de sa statue, connurent de l’Algérie au retour en France diverses localisations : elles se trouvent désormais sous sa statue sur une place de Nancy.
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Monument aux morts de la Première Guerre mondiale de Frédéric Wielhorski avec sculptures de Alexandre Descatoire.

- La statuaire est présente au cimetière - pas mal de pleureuses -, mais elle est le plus souvent de facture classique.

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Pleureuse signé Ernest Bussière

- Néanmoins, même pour les ornementations plus modestes, les motifs floraux et le vocabulaire Art nouveau n’est jamais loin.


Célébrités : les incontournables...


- Ernest BUSSIÈRE
- Emile COUÉ
- famille DAUM
- Emile MOENCH


... mais aussi


- Henri BERGÉ (1870-1937) : décorateur et illustrateur Art nouveau, entré chez Daum en 1897, il devint chef décorateur en remplacement de Jacques Grüber. Il créa un fond de motifs floraux et végétaux que l’entreprise utilisa dans ses productions jusqu’à la Première Guerre mondiale. Il réalise également de nombreuses publicités. Quoique refaite, sa tombe est quasiment illisible. [C]

- Albert BERGERET (1859-1932) : imprimeur de cartes postales, il a également été un industriel d’art et membre du mouvement de l’École de Nancy. Il repose dans une magnifique chapelle Art nouveau. [contre le mur, face à BB]

- Le résistant André CAJELOT (1903-1942), membre du réseau de Marcelle Dorr, qui permit à environ six cents prisonniers de guerre de rejoindre la zone libre, fut sans doute dénoncé et arrêté par la Gestapo. Condamné aux travaux forcés à perpétuité ? Il fut ensuite désigné comme otage, en représailles à l’attentat commis à Rouen le 4 février 1942 contre un officier allemand, et fut fusillé [C].

- Le chirurgien Pierre CHALNOT (1903-1982), qui pratiqua la chirurgie à cœur ouvert dès 1950. [bordure de la 1]

- Charles CLERC (1908-1967) : mobilisé en 1939 comme lieutenant de chars, il fut affecté comme volontaire en Syrie et au Liban. Il répondit à l’appel du 18 juin et rejoignit dès juillet 1940 les FFL. Il s’illustra à Tobrouk en janvier 1941, ce qui lui valut d’être fait compagnon de la Libération. Il combattit ensuite en Libye et en Égypte, à Bir-Hakeim et à El-Alamein sous les ordres du général Koenig. Affecté à la 2e DB du général Leclerc, il fut chargé de la direction du matériel. Il participa au débarquement en Normandie, puis à l’épopée de la 2e DB, à Paris, Strasbourg et jusqu’au Rhin. Aucun signe de son appartenance à l’ordre de la Libération n’apparaît sur sa tombe. [bordure de la 53]

- Le sculpteur et ébéniste d’art Justin FEREZ (1870-1920), exécuteur des meubles de Jacques Gruber et d’Eugène Vallin, mais qui créa également à titre personnel des ensembles mobiliers, dont il a présenté une partie dans l’exposition de l’Ecole de Nancy en 1903. [1]

- Eugène FERRY (1803-1883) : républicain très modéré et catholique fervent, il fut , représentant de la Meurthe à l’Assemblée constituante de 1848-1849.

- Eugène GATELET (1874-1932) : sculpteur, modeleur et statuaire, qui sans faire officiellement partie du comité directeur de l’École de Nancy, se rattacha néanmoins à ce courant artistique de l’Art nouveau en Lorraine. Il fut notamment artiste modeleur chez Louis Majorelle. [Q]

- Le journaliste Léon GOULETTE (1856-1929), qui fonda en 1889 l’Est républicain. Il fut un ardent antidreyfusard [L].

- Jacques GRÜBER (1870-1936) : ébéniste, verrier et décorateur, il réalisa des décorations de vases pour la maison Daum, des meubles pour Louis Majorelle et des couvertures de livres pour René Wiener. Il fut notamment l’auteur de vitraux pour la chambre de commerce et d’industrie de Meurthe-et-Moselle, la villa Majorelle et la villa Bergeret. On lui doit également la grande verrière des Galeries Lafayette de Paris. Il devint par ailleurs en 1901 l’un des fondateurs de l’École de Nancy, dont il était membre du comité directeur. Il est considéré comme le maître-verrier le plus prolifique en vitraux de style École de Nancy.

-  L’ébéniste Joseph GUTH (1860-1927). Dans la mouvance de l’École de Nancy, sa production consista en de nombreux petits meubles marquetés de style Art nouveau et du mobilier de plus grande taille comme des vitrines. Sa fille Juliette GUTH (1897-1942) reprit à sa mort la fabrique avec la même dénomination commerciale et ses meubles évoluèrent vers le style Art Déco. Ils reposent ensemble.

- L’ébéniste Paul GUTH (Auguste Guillaume Guth : 1878-1918) : frère cadet du précédent, il réalisa également des petits meubles marquetés et créa son entreprise. De fait, les deux frères furent concurrents. Sa tombe a disparu.

- Marius HASDENTEUFEL (1894-1918) : as de l’aviation de la Première Guerre mondiale, il mourut au cours d’un accident aérien, au nord de Villenauxe-la-Grande en Champagne.

- Louis HESTAUX (1858-1919) : peintre, il entra à l’atelier d’Émile Gallé en 1904 et assura la direction artistique de l’entreprise. Il fut un aquarelliste et dessinateur, mais créa a aussi créé des meubles et des objets de décoration mélangeant le verre, le métal, l’acier, le cuivre, le cuir et le bois. Il créa aussi des motifs pour tissus, qu’il fournit notamment à Charles Fridrich [F].

- Jean-Pierre HUMBLOT (1940-2003) : personnalité populaire nancéienne, travesti haut en couleur qui géra avec sa mère plusieurs restaurants à Nancy, qui fut assassiné (noyé dans le canal de la Marne au Rhin) par deux adolescents homophobes.

- Maurice JACQUET (1905-1976) : professeur d’art dramatique à Nancy (il eut notamment pour élèves Bernard Noël), comédien de théâtre radiophonique dans des pièces diffusées sur Radio Lorraine-Champagne ; il mena également une activité de journaliste radio axée sur le sport. Il devint ainsi journaliste sportif à Radio Lorraine et speaker officiel du FC Nancy.

- Le peintre et maître-verrier Georges JANIN (1884-1955), membre de l’École de Nancy, qui participa à la décoration de la villa Bergeret et à la création de vitraux pour le jardin d’hiver. Il restaura les vitraux de la basilique Saint-Epvre suite au bombardement d’un zeppelin en 1914 [contre le mur, face à la division FF].

- Le poète Robert LAVERNY (1892-1969), qui publia son premier recueil de poèmes, Au Fil du Rêve, en 1910, à seulement 18 ans, et qui mena par la suite une vie d’errance [43].

- L’horticulteur Victor LEMOINE (1823-1911), qui repose avec son gendre Emile Coué.

- Ambroise-Auguste LIÉBEAULT (1823-1904) : médecin qui marqua l’histoire de l’hypnose et du magnétisme animal. En 1864, il s’installa à Nancy comme guérisseur philanthrope, guérissant des enfants avec de l’eau magnétisée et par l’imposition des mains. Ce n’est qu’en 1882 alors qu’il a déjà 59 ans, que le professeur Hippolyte Bernheim reconnaît son action et qu’ils participent à la fondation de l’École de psychologie de Nancy : c’est l’« âge d’or » de l’hypnose en France (1882–1892). La renommée de cette École de Nancy se répandit partout en Europe, et ils reçurent de nombreuses visites dans les années 1880, dont celle du pharmacien Émile Coué ou de Sigmund Freud.

- Jean LIONEL-PELERIN (Jean Lionel Pellerin : 1901-1954) : maire de Nancy de 1947 à 1953, il fut sénateur du département de 1948 à 1952 [contre le mur, face à la AA].

- Le vicomte Adrien MAGGIOLO (1843-1894) : journaliste politique au service de la cause légitimiste, il compta parmi les principaux rédacteurs de l’Union, l’organe des partisans du comte de Chambord. Il devint en 1876 le rédacteur en chef de la France nouvelle, journal royaliste et catholique. Rallié au comte de Paris après la mort du comte de Chambord en 1883, il entra au bureau de la presse du prétendant orléaniste. À partir de 1889, il collabora au Moniteur universel. Militant royaliste très actif, il représenta -en vain- son parti à l’occasion de plusieurs scrutins. Plusieurs ouvrages identifient Maggiolo comme étant le jeune homme au costume rayé, visible à droite du Déjeuner des canotiers de Renoir.

- Le général Georges MASNOU (1855-1915) qui, blessé lors de la bataille des Dardanelles, décéda au large de Malte à bord du cuirassé Bretagne. Il devint ainsi l’un des quarante-deux généraux français qui perdirent la vie lors de la Première Guerre mondiale [F].

- François-Désiré MATHIEU (1839-1908) : d’origine modeste, évêque d’Angers en 1893, puis archevêque de Toulouse et de Narbonne trois ans plus tard, il fut créé cardinal en 1899. Il entra à l’Académie française en 1906, cette élection, juste après celle de Maurice Barrès, mettant une seconde fois la Lorraine à l’honneur sous la Coupole. [O, bordure du rond-point des bienfaiteurs].

- Louis MICHEL (1871-1936) : maire de Tomblaine de 1904 à 1929, il fut sénateur de Meurthe-et-Moselle de 1920 à 1936 [P].

- André (1915-1941) et Roger (1920-1943) NOËL : résistants, ils fournissaient des renseignements sur les mouvements de troupes, les terrains d’aviations et la défense aérienne. Arrêté, emprisonné à Besançon, André y fut fusillé. Son frère Roger, arrêté quelques jours après lui, fut déporté en Allemagne et guillotiné à Cologne. Un carrefour des Frères Noël, à Nancy, près de l’église Saint-Vincent de Paul, rappelle leur mémoire [XX].

- L’herboriste et liquoriste Théodule NOIROT (1863-1948) qui s’intéressant aux boissons à base de plantes, de fleurs et de fruits préparées traditionnellement dans les campagnes et les monastères, créa dans les années 1890 une usine à Nancy où il fit distiller les essences pour en faire des boissons. Il fit également breveter un procédé pour décaféiner le café, qu’il céda aux Etats-Unis en 1894. L’entreprise fut rachetée par Antésite à la fin du XXe siècle.

- René PEETERS (1898-1979) : ouvrier syndicaliste, membre de la SFIO, il s’engagea dans la résistance et participa à la formation du réseau Libération-Nord. Président du comité départemental de Libération de Meurthe-et-Moselle dès 1943, responsable régional de la CGT clandestine, il fut fait Compagnon de la Libération. Membre de l’assemblée consultative provisoire, il fut entre 1945 et 1946 député, sous l’étiquette SFIO, à la première assemblée constituante. Ayant fait le choix de la scission de la CGT, il participa au congrès fondateur de Force ouvrière, et siégea au Conseil économique [T].

- L’entrepreneur Marcel PICOT (1893-1967)qui, passionné de rugby, a consacré sa fortune à faire construire à Tomblaine un stade où évoluait l’équipe de rugby (créée en 1904 sous l’appellation Stade Lorrain), et qui fut à l’origine du stade de football de la ville, qui porte aujourd’hui son nom [F].

- Victor PROUVÉ (1858-1943) : peintre, sculpteur et graveur, il étudia à l’École des beaux-arts dans l’atelier d’Alexandre Cabanel. Il se consacra d’abord à la peinture et au dessin, puis s’ouvrit en autodidacte à d’autres disciplines comme la sculpture et la gravure, mais aussi à d’autres matières comme le bois et le métal. Il conçut des décors de verreries et de meubles pour Émile Gallé, et ses objets d’art furent exposés à l’Exposition universelle de 1889 et à celle de 1900. Son amitié avec Émile Gallé, ainsi qu’avec Louis Majorelle, l’amenèrent peu à peu à s’intéresser aux arts décoratifs et à l’Art nouveau. Il travailla pour Eugène Vallin, Fernand Courteix, les frères Daum et Albert Heymann, et pratiqua l’art de la reliure en compagnie de Camille Martin et du relieur René Wiener. En 1888, il découvrit la Tunisie, pays qu’il continua d’affectionner tout au long de sa vie et qui influença la lumière de ses tableaux. Membre dès sa création en 1901, il devient le second président de l’École de Nancy, à la mort d’Émile Gallé, en 1904. Il repose avec son épouse, la pianiste Marie DUHAMEL (1879-1951), qui fut en outre gestionnaire de l’Ecole de Nancy. Ils eurent ensemble plusieurs enfants, dont les architectes Jean et Henri Prouvé. Repose également dans cette tombe son père, Gengoult PROUVÉ (1830-1883), dessinateur en broderies et modeleur céramiste originaire de Moselle qui avait émigré à Nancy lors de l’annexion allemande de 1871 [TT].

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Portrait de ses parents

- Le peintre Charles SELLIER (1830-1882), qui remporta le premier prix de Rome en 1857. D’un naturel réservé et fuyant les mondanités, il se lia néanmoins avec ses contemporains Jean-Baptiste Carpeaux et Ferdinand Gaillard, mais ses faibles succès ultérieurs le firent se renfermer sur lui-même. Il vécut toutefois correctement de son travail de portraitiste à Paris. Il revint à Nancy où il devint directeur de l’École de peinture et de dessin. Il a légué une partie de ses œuvres à la Ville de Nancy, où elles sont conservées au musée des Beaux-Arts et au musée de l’École de Nancy.

- Le chanteur lyrique SYLVANI (Sylvain Perret : 1837-1900) [U].

- Le poète Léon TONNELIER (1867-1938), qui repose sous un buste de Denise Romanini-Aragon [I].

- Le dessinateur publicitaire Jean VARCOLLIER (1919-1987), dont l’œuvre considérable conservée aux archives municipales témoigne de l’essor de la consommation en Lorraine durant les Trente glorieuses [5]

-  Le sculpteur Giorné VIARD (1823-1885), qui réalisa la statue équestre du duc Antoine de Lorraine, destinée à remplacer, sur la porterie du palais ducal, l’œuvre (1512) de Mansuy Gauvain détruite en 1792. Sous le Second Empire, Viard sculpta le décor de monuments publics nancéiens (souvent conçus par l’architecte Prosper Morey), restaura des œuvres anciennes, réalisa de nombreux bustes de notables, et enseigna son art à plusieurs élèves (dont Victor Huel). Malgré ses nombreuses réalisations monumentales, Giorné Viard sombra dans la pauvreté. Indigent et diminué par une attaque qui lui avait fait presque perdre l’usage de la parole, c’est aux frais de la ville de Nancy qu’il fut admis à l’hospice. Dans le domaine funéraire, on lui connaît le médaillon qui ornait la tombe de Nicolas Gridel au cimetière de Préville.

- La peintre, dessinatrice et verrière Rose WILD (1872-1904), qui fut la seule femme ayant appartenu au mouvement de l’école de Nancy, notamment connue pour ses collaborations avec Émile Gallé. Elle se fit connaître pour ses motifs floraux, particulièrement des... roses ! Le 4 décembre 1903, Rose Wild disparaît. Un avis de recherche paru dans la presse indique sa disparition, précisant qu’elle « avait déjà quelquefois donné des signes de dérangements cérébraux ». Dans les semaines suivantes, Rose Wild est internée en maison de santé. Elle s’en échappe avec l’intention de se suicider. Le jour suivant, elle est retrouvée à une quinzaine de kilomètres de là par un éclusier qui la recueille, hagarde. Elle refuse de donner son nom et affirme vouloir retourner chez elle par la route de Toul. Le lendemain, on retrouva son corps flottant dans l’eau de la Moselle.


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Mise à jour et conseils aux contributeurs

samedi 29 octobre 2022

Je suis en train de remettre à jour toutes les rubriques qui listent le plus exhaustivement possible le patrimoine funéraire de tous les départements. Tous les cimetières visités par moi (ou par mes contributeurs) y sont portés, mise-à-jour des couleurs qui n’étaient pas très claires dans les versions précédentes (le noir apparaissait vert), rajout de tombes depuis les visites, photos de tombes manquantes... N’hésitez pas à les consulter pour y trouver la version la plus globale du patrimoine. Ces rubriques représentent les listes les plus complètes que l’on puisse trouver sur le net du patrimoine funéraire français.

Contrairement aux articles, vous ne pouvez pas interagir sur les rubriques : aussi, si vous avez une information nouvelle à apporter sur un département, merci de laisser votre message en indiquant clairement le département et la commune concernée sur un article dédié uniquement à cela : Le patrimoine funéraire en France : classement par départements

Merci et bonne lecture.

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vendredi 14 février 2014

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