VELESME-ÉCHEVANNES (70) : cimetière
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On entrait autrefois dans le petit cimetière de Velesme-Echevannes par une jolie allée d’arbres. Ceux-ci étant malades, il fallut les abattre (2017), ce qui déclencha une guerre picrocholine dans le village !
N’écoutant que mon courage taphophilique, et bien que je n’y sois pas resté très longtemps, j’ai du affronter une pluie diluvienne qui me rinça jusqu’à l’os ! A quelle improbable médaille aurais-je droit ?
L’unique tombe notable est celle du général Pierre GARBAY (1903-1980). D’origine modeste, après ses études secondaires, il fut admis à Saint-Cyr, en sortit sous-lieutenant en 1924 et choisit l’infanterie coloniale. S’ensuivit alors une brillante carrière militaire qui le mena du Maroc en Chine. Refusant l’armistice, il joua en août 1940, un rôle actif dans le ralliement du Tchad à la France libre. Engagé dans les Forces françaises libres, il emmena la 1re DFL dans les Alpes-Maritimes où elle enleva après 3 jours de combats acharnés le massif fortifié de l’Authion, clef de tout le système défensif ennemi dans les Alpes du Sud. Il fut fait Compagnon de la Libération. La guerre terminée, sa carrière militaire se poursuivit à Madagascar où il fut nommé au commandement supérieur des troupes en juin 1947 et il y participa à la fin de la répression d’un soulèvement indépendantiste dont le nombre de victimes directes et indirectes, s’élèverait à près de 89 000 personnes. il assuma le Commandement supérieur des Troupes de Tunisie au moment où les troupes françaises ratissaient le Cap Bon (janvier-février 1952) de façon très violente. En 1958, il fut promu au grade de général d’armée et nommé gouverneur militaire de Paris.
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