PENNEDEPIE (14) : cimetière
par
Joli petit cimetière que celui de Pennedepie : autour de l’église, sur un tertre dominant la route, il offre une très belle vue sur la mer, avec à l’horizon proche le port industriel du Havre.
Je n’y cherchais personne en particulier : j’ai été étonné d’y trouver plusieurs personnalités.
Curiosités
Une tombe totalement anonyme est ornée de deux médaillons en bronze par Henri Bouchard.
Une tombe énigmatique : l’identité portée sur la stèle indique « Lucy Plantevin-Mee / Min Li / dynastie Han / 1937-2007 »
Célébrités : les incontournables...
Aucun
... mais aussi
Charles GRANVAL (Charles Gribouval : 1882-1943) : né d’un père administrateur du théâtre français et d’une mère est artiste lyrique, il fit partie de la Comédie Française (où il assura également des mises en scène). Il est connu des cinéphiles pour son rôle de « Sauveur » de Boudu dans : Boudu sauvé des eaux. Il fut l’époux de Madeleine Renaud, puis de Berthe Bovy. Avec sa première épouse, il eut un fils, Jean-Pierre GRANVAL (Jean-Pierre Gribouval : 1923-1998), comédien et metteur en scène de théâtre, qui repose dans le caveau contigu au sien .
Victor REUBSAET (1843-1897) : titré duc de Camposelice par le roi d’Italie, ce violoniste néerlandais fut fameux à son époque. Il fut le second époux d’Isabelle Boyer, elle-même veuve de l’inventeur de la machine à coudre, Isaac Singer. Assez étonnement, il repose dans une chapelle imposante et armoriée dans la partie haute du cimetière.
La peintre Arlette RYAN (née Warrain : 1892-1987). Elle repose dans le caveau de famille de sa soeur, sur lequel il est également indiqué que les cendres de l’écrivaine Jacqueline ODY-FABRE (1928-1989) furent dispersées en mer au large du cap Camarat.
Le peintre et sculpteur Charles-Albert WALHAIN (1877-1936), ancien élève de Bonnat, qui fut l’un des portraitistes le plus en vue de la haute société de la Belle Époque. Entre 1916 et 1935, l’Institut monétaire lui prit plusieurs dessins et peintures pour des billets de banque. On lui doit également plusieurs gisants de la chapelle royale de Dreux, dont celui de la duchesse d’Alençon.
Commentaires