ATHÈNES (Grèce) : Kerameikos

visité en août 2023
mercredi 30 août 2023
par  Philippe Landru

Se rendre dans ce site d’Athènes, c’est se rendre aux origines de la raison d’être de ce site. Faut-il rappeler que le mot « cimetière » provient du grec ancien κοιμητήριον / koimêtếrion, qui signifie « lieu où l’on dort » ? Bien que très « antique », il n’est évidemment pas le plus ancien cimetière encore présent mais il est en revanche, comme vous le découvrirez, celui qui donna le ton à l’art funéraire occidental jusqu’à nos jours. Toutes les pratiques et le vocabulaire y sont déjà inscrits : individualisation des tombes, cippes, bas-reliefs, urnes, présence symbolique en dehors de la cité... A vrai dire, on pourrait à certains endroits croire que l’on visite un cimetière urbain du XIXe siècle tant la paternité est évidente !

On se plait à rêver que quelque part à cet endroit se trouvent les restes des plus grandes figures de l’Antiquité grecque, comme c’est le cas par exemple du stratège Périclès. Le plus fascinant est que ce site ne fut exploré qu’en partie, et que des trouvailles de premier ordre peuvent encore y être découvertes, bien que l’expansion d’Athènes gène évidemment des fouilles plus consistantes.

Mais Kerameikos n’est pas seulement un cimetière : il est également l’un des axes les plus importants de la cité antique, d’où la présence de restes archéologiques majeurs pour comprendre l’histoire d’Athènes à sa période classique.

À un kilomètre au nord de l’Acropole d’Athènes et non loin de l’Agora s’étendait jadis une plaine marécageuse traversée par l’Eridanos. Les eaux et la terre argileuse des bords de cette rivière furent exploitées par les céramistes qui s’y établirent et donnèrent son nom au lieu, le Kerameikos (« Céramique »), un terme issu de celui utilisé par les Grecs pour désigner l’argile des potiers (keramos). Dès le Xe siècle av. J.-C., la fonction de nécropole vint s’ajouter à cette activité artisanale. Cette double fonction industrielle et funéraire du Céramique explique que cette zone se soit maintenue à l’écart du tissu urbain d’Athènes.

En 478 av. J.-C., au terme des guerres qu’il livra aux Perses, Thémistocle fit ériger à Athènes une nouvelle muraille qui coupa en deux le ­Céramique et réduisit la nécropole au secteur situé hors de l’enceinte urbaine. Cette fortification fut percée de deux portes. Le Dipylon (« porte double ») constituait le principal ­accès à la ville ; c’est d’elle que partait la voie qui conduisait à l’Académie, mais aussi la ­procession des Panathénées (la principale fête athénienne). Plus petite, la seconde porte était appelée la « Porte sacrée », car elle ouvrait sur la Voie sacrée menant d’Athènes à Éleusis, qui était empruntée chaque année par les fidèles allant assister aux rituels des mystères d’Éleusis.

Les potiers s’étaient installés là pour trois raisons :
- la proximité de la voie sacrée qui permettait de vendre les poteries aux citoyens athéniens
- Le passage du cours d’eau Eridanos et de l’argile utiles à leur artisanat
- L’emplacement stratégique au carrefour de la route du Pirée et d’ Eulesis (Elefsina).

Après les guerres victorieuses contre les Perses, Athènes détruite fut fortifiée en 478avJC à l’initiative de Thémistocle. Le dème des Kéramées fut alors divisé en deux parties :
- le Céramique intérieur, inclus dans le réseau urbain de la ville
- le Céramique extérieur où se situait le cimetière officiel de la ville.

Aujourd’hui, il occupe une superficie de 45.000 mètres carrés.


LE SITE


L’Éridanos

C’est un ruisseau, affluent de l’Ilissos, qui traverse Athènes. Sa source est située au pied du mont Lycabette, puis il rejoint l’agora d’Athènes et poursuit son cours jusqu’au Dipylon et au cimetière du Céramique, où ses rives accueillent une importante population de grenouilles et de tortues grecques. Son parcours est en grande partie recouvert depuis l’Antiquité : il ne devenait visible à l’air libre qu’à l’extérieur du mur de Thémistocle. Ce n’est que dans les années 1990’ que les travaux de fouilles dans le quartier ont permis de le mettre en valeur, tant dans ses parties recouvertes que dans son prolongement à ciel ouvert.

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Trajet couvert sur le site du Céramique.

Le mur de Thémistocle (Θεμιστόκλειον τείχος)


Du nom de l’homme d’État athénien Thémistocle, il est un mur de fortification construit autour d’Athènes au cours du Ve siècle av. J.-C., à la suite des guerres médiques et dans l’espoir de défendre la cité contre de nouvelles invasions. Les premières assises furent posées dès -479, puis le mur fut construit au plus vite avec des spolia et des matériaux anciens immédiatement disponibles, issus des ruines de monuments, temples, statues et autres bâtiments détruits par les Perses. Pour finir, l’ouvrage avait une longueur totale de 8 500 m, une hauteur de 8 à 10 m et une largeur de 3 m, ne comptant pas moins de treize portes fortifiées.

Le mur coupait en deux le cimetière du Céramique, où furent érigées deux grandes portes orientées au nord-ouest. La Voie sacrée traversait la Porte Sacrée, du côté sud, pour rejoindre Éleusis. Du côté nord, une large route, le Dromos, traversait la porte à double arche du Dipylon et se dirigeait vers le quartier de l’Académie, situé un peu plus loin à l’extérieur.

C’est donc ici que l’on trouve la plus haute section subsistante de ce mur.

Le Dipylon, entrée principale de la ville d’Athènes


Le Dipylon ou Porte de Thria était l’entrée principale de la ville d’Athènes, la plus monumentale du mur de Thémistocle. Son nom, le Dipylon ou Porte Dipyle, indique la double porte. Deux portes jumelles fermaient le Dipylon du côté de la campagne et du côté de la ville. Deux tours carrées étaient construites à l’endroit où le rempart était interrompu par la porte. Le Dipylon était l’une des plus grandes portes de l’Antiquité, ayant une superficie de 1.800 mètres carrés.

En passant le portail, le visiteur se trouvait devant l’autel circulaire de Zeus Herkeios (protecteur de la ville), Hermès (protecteur des portes) et Akamas (un des héros éponymes d’Athènes). Au Nord de l’autel, une fontaine alimentait en eau les habitants et rafraichissait les voyageurs.

La porte du Dipylon a servi de grand piège pour les assaillants. Vers 200 av.J.C., elle protégea Athènes de l’attaque des Macédoniens, sous Philippe V. La porte fut détruite par les Hérules, en 267apJC.

La Porte Sacrée fut percée à une distance d’à peine 60m, au Sud du Dipylon, selon les mêmes principes. Une porte avec deux tours carrées et cour intérieure. Elle abritait dans sa construction le lit de la rivière de l’Éridanos. Au VIème s.ap.J.C., sous Justinien, le lit de la rivière fut remblayé. Comme son nom l’indique, à travers elle, passait la Voie Sacrée. Elle était emprunté par les initiés pour arriver à Éleusis (sanctuaire dédié à Déméter) où ils célébraient les Mystères Éleusiniens.

Le Dromos

C’est par la Route de l’Académie, appelée simplement « dromos » dans l’Antiquité, que l’on rejoignait l’Académie, 1,5 km plus loin. Deux bornes de pierre découvertes en place, prouvent que la rue était large de 39m : cette largeur exceptionnelle s’explique par son caractère officiel. C’est en effet sur ses bords que reposaient, regroupés par dèmes, les Athéniens morts au combat ainsi que leurs alliés et leurs généraux. C’est ainsi que Périclès et Clisthène y furent inhumés. A ce jour, leurs tombes, qui doivent se trouver selon Pausanias à proximité de l’Académie, n’ont pas été retrouvées. Chaque année Athènes rendait hommage à ses héros lors de cérémonies officielles, les Epitaphia, au cours desquelles des orateurs de renom tels Périclès ou Lysias prononçaient des oraisons funèbres. Parmi les monuments funéraires identifiés le long de la route de l’Académie figure, à gauche, celui où furent inhumés plusieurs officiers lacédémoniens qui combattirent les démocrates athéniens soulevés contre les Tyrans en 403 av. notre ère.

Chaque hiver étaient organisées des cérémonies funèbres officielles et des réunions publiques, comme celles que décrit Thucydide pour les premiers défunts de la guerre du Péloponnèse. C’est à cette occasion que Périclès prononça son discours funèbre, « l’Épitaphe » pour honorer les Athéniens et parler de la gloire de son gouvernement et de sa cité.

Le Pompéion

Entre les deux portes principales, le Dipylon et la Porte Sacrée, fut construit au début du IVe s.av.J.C. un édifice public, le Pompéion ; cour rectangulaire, entourée de galeries à colonnes, servait de palestre, c’est-à-dire de complexe sportif, et de salle de préparation des processions. Il servait effectivement aux préparatifs des processions pour la grande fête des Panathénées. C’est là que l’on gardait les ustensiles sacrés, les « pompéia » et de là partait la grande procession des Panathénées. Il est dit que le philosophe Diogène fréquentait ce lieu. Le Pompéion était décoré de fresques représentant Isocrate et les auteurs de comédies et abritait une statue de bronze de Socrate, œuvre de Lysippe. En cas de besoin, il servait de silo à blé. Le bâtiment du IVe siècle av. J.-C. fut détruit lors du siège par Sylla (86 av.JC). Un nouveau Pompéion, de type basilical, fut édifié par Antonin, mais détruit par les Hérules.

Le Tritopatreion


Le sanctuaire de Tritopatreion, simple enceinte sacrée sans toit, était l’endroit où les Athéniens adoraient leurs ancêtres communs. À cette occasion, les ancêtres reçevaient de la nourriture et des boissons. De plus, à Athènes, les citoyens recherchaient les bénédictions des Tritopatores dans leur rituel de mariage privé : ils les suppliaient pour la naissance d’enfants, en particulier pour la naissance d’un fils.


LE CIMETIÈRE


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Le cimetière. A droite, l’église de la Sainte-Trinité (Agia Triada) bâtie sur le site), où repose l’archéologue suédois Oscar Broneer (1894-1992).
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Intersection entre la Voie sacrée (derrière moi) et l’allée des tombeaux. Au premier plan à droite (non visible sur la photo) demeure un ancien tumulus. Au centre, le Tritopatreion.

Histoire du site

Privée de toute protection, la nécropole se retrouva exposée aux vicissitudes de l’histoire. Elle fut dévastée à plusieurs reprises, d’abord par le général romain Sylla en 86 av. J.-C., puis par divers peuples barbares entre le IIIe et le Ve siècle apr. J.-C.
Le Céramique se transforma de ce fait en une zone marécageuse « parsemée d’oliviers, de thym et d’anémones », comme l’écrivit l’architecte allemand Alois Hauser, qui le visita en 1862. La lisière du Céramique ne fut toutefois rattrapée par l’expansion urbaine d’Athènes qu’au cours des années 1860, après l’ouverture de la voie qui ­allait devenir le principal axe nord-sud d’Athènes : la rue Pireos (ou rue du Pirée). À cette époque, l’accumulation des dépôts avait entraîné une élévation du niveau du sol d’environ 8 mètres, qui avait considérablement réduit la visibilité des monuments funéraires érigés au Ve et au IVe siècle av. J.-C. Si des vestiges isolés de stèles avaient déjà été mis au jour, rien ne laissait toutefois présager que la principale nécropole de la ville fut ensevelie en dessous. On commença en revanche à exploiter le sol, dont la ­qualité ne passa pas inaperçue, pour fabriquer des matériaux de construction.

C’est ainsi qu’un ­matin d’avril 1863, « comme on connaissait l’existence de nombreux gisements de sable au pied de l’église de la Sainte-Trinité, on demanda à son propriétaire la permission de procéder à leur extraction. Alors qu’il remplissait un chariot, un travailleur heurta un morceau de marbre décoré d’une palmette. Surpris, il poursuivit ses efforts jusqu’à atteindre 3,5 mètres de ­profondeur ; constatant que le marbre continuait de s’enfoncer, il en avertit le propriétaire. Une fois celui-ci sur place, l’ouvrier creusa plus profondément et découvrit une haute stèle encore debout, qui portait l’inscription « Agathon de Heraclea » au pied de ses ornements. » Les fouilles commencèrent donc réellement en 1863.

En 1870, Stephanos Koumanoudis prit la tête des fouilles systématiques de la zone. À cette époque, les plans d’urbanisme cherchaient à transformer en capitale moderne le petit village ottoman qu’était alors Athènes, et l’archéologie aspirait à en restaurer le glorieux ­passé. On savait, par les auteurs grecs Thucydide et Pausanias, que le quartier du Céramique renfermait non seulement la principale nécropole athénienne (où furent enterrés Clisthène et Périclès), mais aussi le monument funéraire collectif financé par la cité pour ensevelir les morts au combat, le Demosion Sema, devant lequel Périclès avait prononcé sa célèbre oraison funèbre de 431 av. J.-C.

Ces hypothèses furent confirmées par la mise au jour, en 1871, d’une borne sur laquelle était inscrit le terme de Céramique (horos Kerameikou) et d’un grand nombre de tombeaux surmontés de stèles en marbre, qui constituent aujourd’hui un vaste échantillon de sculptures grecques allant de l’époque archaïque à 317 av. J.-C., date à laquelle la loi interdit tout signe ­d’ostentation funéraire. De 1870 à 1913, la Société archéo­logique d’Athènes et plusieurs archéologues allemands menèrent des fouilles près de la porte du Dipylon. Ils mirent au jour une nécropole utilisée du Xe au VIIIe siècle av. J.-C., où appa­rurent de grands cratères et amphores ornés de motifs géométriques qui donnèrent leur nom à cette période.

En 1913, l’Institut archéologique allemand prit seul la tête des fouilles du Céra­mique, tâche qu’il ­remplit ­encore aujourd’hui malgré quelques inter­ruptions liées aux vicis­situdes de l’histoire. Son travail a ­révélé plus de 6 000 tombeaux, répartis sur 38 500 mètres carrés. En 1937, un ­musée destiné à accueillir ces décou­vertes a été construit grâce à une donation ; il a été agrandi en 1960 et restauré en 2004.

Après l’ouverture du ­réseau de métro et du parc archéologique reliant le Céra­mique à l’Acropole, on a localisé une fosse commune et près de 1 000 tombeaux individuels, peut-être liés à l’épidémie de peste qui ravagea Athènes entre 430 et 427 av. J.-C.

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Allée dite « des tombeaux ».

Le cimetière s’étendait en dehors du Dipylon et de la Porte Sacrée, tout le long de la Voie Sacrée et du Dromos. À environ 100m. de la Porte Sacrée, débouchait à gauche sur la Voie Sacrée, l’Allée dite « des Tombeaux », longue de 90m. qui rejoignait la route du Pirée. Elle fut commencée vers 394 av. JC. De chaque côté, des enclos renfermaient plusieurs tombes de formes variées : petites chapelles (naïskoi) ornées de frontons et de sculptures, stèles à palmettes, dalles quadrangulaires, sarcophages de briques peints, loutrophores (vases que l’on déposait sur les tombes des célibataires) ou lécythes, modestes cippes sur les tombes des esclaves enterrés près de leur maîtres. Les concessions furent attribuées à de riches familles athéniennes et métèques.

Les monuments les plus luxueux sont antérieurs au règlement de Démétrios de Phalère qui, en 317 av. J.-C., qui imposa la simplicité d’une cippe avec l’identité du défunt. Toutes les statues du site sont des copies, les originaux se trouvant dans le musée attenant.

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Après le règlement de Démétrios de Phalère (317 av. J.-C), la simplicité devint la norme.

Le musée

C’est dans le petit musée qu’ont été déposées les plus intéressantes trouvailles de la nécropole, sauf quelques unes exposées au Musée National Archéologique. Dans ses salles, on peut admirer entre autres :

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Lion funéraire archaïque de la porte Sacrée.
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Lion funéraire, gardien de la tombe de Lysimachidès d’Acharnes.
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Kouros, attribué au sculpteur athénien du Dipylon (580 av.J.C.), retrouvé en 2002. De part et d’autre, deux sphinx funéraires archaïques portant un bandeau et une couronne de feuilles découverts en remploi dans le Mur de Thémistocle au Céramique.
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Stèle funéraire en marbre du jeune athlète Euphéros (420 av.J.C.), tenant un strigile. Des traces de peinture bleue pour le fond, jaune pour les cheveux, bande rouge sous les pieds du personnage ont été retrouvées.
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la stèle funéraire d’Ampharété qui tient dans ses bras son petit-fils mort (420 av.J.C.)
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Relief funéraire en marbre de Dexiléos (394/393 av.J.C.), mort lors d’une bataille entre Athéniens et Corinthiens (érigé à l’entrée de l’Allée des Tombeaux).
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Monument funéraire de deux sœurs, Démetria et Pamphilé (fin IVe s.av.J.C).
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Taureau en marbre de l’enclos funéraire de Dionysios (345-335 av.J.C.). Dionysios, fils d’Alphinos, du dème de Kollytos, voisin du Céramique, était employé sur l’île de Samos comme trésorier de l’Héraion.

J’ajoute à cet article certaines œuvres funéraires retrouvées au céramique mais qui ne sont pas dans son musée, mais prises en photo dans le musée archéologique d’Athènes.

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Stèle funéraire d’Hègèsô est l’une des plus belles stèles funéraires attiques parvenues jusqu’à nous. Datée de -410/-400, elle est entièrement faite de marbre pentélique. Elle a parfois été attribuée au sculpteur Callimaque. L’épitaphe indique : ΗΓΗΣΩ ΠΡΟΞΕΝΟΥ : « Hègèsô, fille de Proxénos ». La défunte est assise sur une chaise luxueuse. Une servante lui présente une pyxide (boîte à bijoux).
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Stèle de Mika et Dion (ΜΙΚΑ ΔΙΩΝ). Mika, probablement la défunte, tient dans sa main un miroir.
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Naïskos trouvé au Céramique en 1864. Le nom d’Aristonautès est indiqué par une inscription sur l’épistyle.
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Stèle en marbre du pentélique en forme de naiskos de Aurélius Eutychès du Pyrée. IIIe siècle ap. JC
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Deux squelettes du Ve s. av. JC découverts lors des fouilles de 1891. Celui de gauche est celui d’un homme d’âge mur frappé par une dégénérescence importante de la colonne vertébrale...
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... Celui de droite est celle d’un jeune adulte. Ils furent trouvés en très bon état, les sarcophages contenant un grand nombre de lécythes (vases à anses étroits).

Enfin, on trouve également dans le musée du Céramique un grand nombre d’objets retrouvés dans le cimetière : vases, objets rituels, ornements, mais également des jetons d’ostrakon.



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