SAINT-GENIS-LAVAL (69) : cimetière

visité en juillet 2013
dimanche 27 novembre 2022
par  Philippe Landru


Au cimetière de Saint-Genis-Laval reposent en particulier :

- L’astronome Charles ANDRÉ (1842-1912), qui fonda et fut le premier directeur de l’observatoire de Lyon.
- L’ingénieur Gabriel CORDIER (1865-1934), nommé ingénieur des Chemins de fer de la Ceinture de Paris, puis ingénieur en chef de l’exploitation des Chemins de fer de l’Ouest. En 1902, il prit la direction de la société Énergie électrique du littoral méditerranéen (EELM). Le réseau électrique provençal bénéficia alors d’un très fort développement sous son impulsion. Il fut régent de la Banque de France entre 1921 et 1934. Avec lui repose son père, le médecin Charles Alexis CORDIER (1833-1910), « médecin des pauvres » assez populaire à Saint-Etienne où il officiait pour avoir donner son nom à l’une des rues de la ville.
- Le compositeur Francisque DARCIEUX (1880-1951), ancien élève de d’Indy, qui composa de nombreuses mélodies pour chant et piano sur des textes de poètes français, des opérettes et des œuvres descriptives pour orchestre. Il collecta de nombreux chants régionaux bressans et les harmonisa pour chœur ou en réalisa des accompagnements de piano.
- Le chirurgien Mathieu JABOULAY (1860-1913), qui apporta une importante contribution à la chirurgie digestive. Il fut le dernier des chirurgiens-majors de l’Hôtel-Dieu de Lyon. Il s’essaya aux transplantations d’organes et prit une part importante au développement de la chirurgie craniocérébrale. Il mourut prématurément dans un accident ferroviaire.
- L’astronome Michel LUIZET (1866-1918), collaborateur de Charles André. Il fut le père du Compagnon de la Libération Charles Luizet.
- L’avocat Edouard MILLAUD (1834-1912), député (1871-1879) puis sénateur (1880-1912) du Rhône ; il fut Ministre des Travaux publics entre 1886 et 1887.
- Le garagiste Jean RICHAUD [1] (1898-1956), connu pour avoir été l’inventeur en 1947 de la nénette, brosse douce composée de franges en coton montées sur un manche de couleur rouge qui, imprégné du liquide lustrant Nénetol, permet de lustrer la carrosserie et le tableau de bord des autos. On lit un peu tout et n’importe quoi concernant l’origine de son nom : certains y voient une connotation machiste peu choquante dans les années 40, d’autres une référence à Nenette, l’une des deux poupées de laine crées en 1913 (Nénette et Rintintin [2]), qui servaient de porte-bonheur pour les soldats partis au front. Sa tombe nous offre une explication possible beaucoup plus simple : l’épouse du créateur s’appelait Antoinette !


Photos Luizet et Jaboulay : Geneanet


[1Et pas Henri, peut-être son deuxième prénom, comme on le lit partout.


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samedi 29 octobre 2022

Je suis en train de remettre à jour toutes les rubriques qui listent le plus exhaustivement possible le patrimoine funéraire de tous les départements. Tous les cimetières visités par moi (ou par mes contributeurs) y sont portés, mise-à-jour des couleurs qui n’étaient pas très claires dans les versions précédentes (le noir apparaissait vert), rajout de tombes depuis les visites, photos de tombes manquantes... N’hésitez pas à les consulter pour y trouver la version la plus globale du patrimoine. Ces rubriques représentent les listes les plus complètes que l’on puisse trouver sur le net du patrimoine funéraire français.

Contrairement aux articles, vous ne pouvez pas interagir sur les rubriques : aussi, si vous avez une information nouvelle à apporter sur un département, merci de laisser votre message en indiquant clairement le département et la commune concernée sur un article dédié uniquement à cela : Le patrimoine funéraire en France : classement par départements

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vendredi 14 février 2014

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