GODDET Jacques (1905-2000)
par
Journaliste, il s’orienta vers le sport et devint en 1931 directeur du journal l’Auto, succédant ainsi à l’illustre Henri Desgrange. En 1936, il devint directeur du Tour de France cycliste, poste qu’il occupera jusqu’en 1987. Jacques Goddet fut favorable aux innovations techniques dans les compétitions contrairement à son prédécesseur, Henri Desgrange, qui désirait conserver le caractère plus traditionnel du Tour de France. C’est sous son égide que le classement par points (récompensé par le maillot vert) est introduit, de même que le concept du prologue au début de la course.
L’Auto ayant cessé de paraître pendant l’Occupation, il fonda en 1946 un nouveau journal sportif promit à un grand avenir : l’Equipe.
Dans la même tombe repose Aymeric SIMON-LORIÈRE (1944-1977), dont la trajectoire en politique fut marquée du double sceau de la brièveté et de l’exceptionnel. Issu d’une famille d’industriels parisiens – il comptait parmi ses ancêtres Hippolyte Marinoni, patron de presse et inventeur de l’imprimante rotative -, il fut remarqué très jeune par plusieurs responsables de l’UDR et rejoignit le cabinet du ministre de la défense Michel Debré en qualité d’attaché parlementaire, en 1970. Maire de Sainte-Maxime, dans le Var, en 1971 ; député de ce même département en 1973, secrétaire d’âge de l’Assemblée, Aymeric Simon-Lorière s’inscrivit au groupe de l’Union des démocrates pour la République (UDR) où il manifesta une sensibilité « sociale ». Alors que tout semblait lui prédire une carrière brillante aux plus hauts postes et qu’il briguait la mairie de Toulon, il fut retrouvé mort dans son appartement. L’enquête conclue à un suicide par balles.
Son épitaphe est une citation de George Bernard Shaw.
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