YTRAC (15) : cimetière
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Dans ce petit cimetière, dans un paysage de collines verdoyantes, repose le poète auvergnat Arsène VERMENOUZE (1850-1910).
Sa vocation de félibre se fit sentir à partir de 1890. En 1891, il publia le manifeste fondateur O touto l’Oubèrgno (À toute l’Auvergne). Il devint le président de la première école félibréenne auvergnate (l’Escolo oubernhato qui devint par la suite l’Escolo Auvernhato) qui se donna pour mission la défense et l’illustration de la langue d’oc et notamment du parler d’Aurillac, à travers sa revue Lo Cobreto (aujourd’hui La Cabreta). Jusqu’en 1908, au sein du Félibrige, Vermenouze eut une intense activité de promoteur de la langue d’oc, composant les poèmes qui entrèrent dans ses deux recueils, Flour de brousso et Jous la cluchado.
En 1900, il fut élu majoral du Félibrige et rencontra Frédéric Mistral, qui l’accueillit comme « premier majoral » d’Auvergne. Vermenouze, conteur hors pair, issu d’une civilisation de la veillée, excella à camper des personnages à les faire parler, à les faire vivre.
Une rue Vermenouze existe à Mauriac, Clermont-Ferrand et à Riom, ainsi qu’un square dans le 5e arrondissement de Paris.
Si son œuvre n’est pas connue par le grand publique, il rayonne assez à l’international pour qu’un Grec ait déposé une pierre sur sa tombe.
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