LANGOLEN (29) : cimetière
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Quelques tombes dignes d’intérêt guideront les pas du taphophile au petit cimetière de Langolen.
L’amiral Pierre Paul de la GRANDIÈRE (1807-1876). Issu d’une vieille famille de marins, il se distingua en Amérique du Sud où il explora le Parana et l’Uruguay. Pendant la guerre de Crimée, il reçut le commandement d’une division navale. Après avoir reçu en 1860 le commandement en chef de la division navale des côtes de Syrie, il devint en 1863 gouverneur de la Cochinchine, en poste à Saïgon, et commandant en chef des forces navales françaises d’Extrême-Orient. À ce titre, il signa le traité d’Oudong assurant au Cambodge la protection de la France face au Siam et à l’Annam et supervisa l’expédition en Corée du contre-amiral Roze en 1866. Vice-amiral en 1865, il s’empara, en juin 1867 de trois provinces vietnamiennes, devenant ainsi le véritable fondateur de la Cochinchine. Il rentra en France en 1868 et devint préfet maritime à Toulon en 1870.
Marie Thérèse de La GRANDIÈRE, comtesse d’Espiès (1882-1970), sa petite-fille, repose dans le même caveau. Elle fut une pionnière puisqu’elle fit partie, en 1945, des vingt premières Françaises à être élues pour un mandat de maire. Elle avait alors 63 ans. Elle mourut d’une chute dans l’escalier du château de Trohanet que la famille possédait dans la commune de Langolen.
Marie LITTRÉ (1741-1801), épouse du républicain Jean Le Ster, qui fut assassinée par des Chouans en 1801.
Le lutteur René SCORDIA (1906-1928), qui fut champion de lutte bretonne toutes catégories au Championnat interceltique de Cardiff, mais se tua en faisant un double saut périlleux pour remercier le public qui l’applaudissait lors d’un concours à Lorient. Il repose sous un menhir offert par ses amis.
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