THÉRY Léon (1879-1909)
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Mécanicien de formation, il devint coureur automobile - un pionnier pour une invention qui n’avait que quelques années ! Il effectua six grandes compétitions sur voitures Decauville entre 1899 et 1903, obtenant avec ce constructeur une deuxième place lors du premier Tour de France automobile dans la catégorie Voiturettes en 1899. Pilote vedette du constructeur Charles-Henri Brasier, il gagna en 1904 la course des Ardennes françaises ainsi qu’une première fois les Éliminatoires Françaises de la Coupe Internationale au circuit d’Argonne. Il fut la même année vainqueur de la coupe internationale Gordon Bennett au Taunus en Allemagne (course à laquelle assista l’empereur Guillaume II), devant Camille Jenatzy, le vainqueur en 1903. À son retour à Paris, des milliers de parisiens l’acclamèrent au balcon de l’Automobile Club de France. Ses deux succès contribuent à la décision de l’Automobile Club de France d’organiser un premier Grand Prix automobile de France en 1908.
- Le kaiser Guillaume II félicite Théry, vainqueur de la Coupe automobile Gordon Bennett (Le Petit Journal, 3 juillet 1904).
C’est lui qui, interpellant en 1898 André Michelin d’un fameux « voilà Bibendum, vive Bibendum », donna à ce dernier l’idée de donner ce non au tout récent personnage publicitaire créé par O’Galop.
Il repose sous l’un des plus étonnants tombeaux du Père Lachaise : il est représenté au volant d’une voiture devant une calandre, dû au sculpteur Marc Robert et au fondeur Malesset.
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