SARCEY Francisque (1827-1899)
par
Ce critique dramatique œuvra dans de nombreuses publications, en particulier au Temps où il travailla de 1867 à sa mort, trente deux ans plus tard. On redoutait l’article qu’il publiait tous les lundi sur les pièces de la semaine, son avis pouvant assurer le succès ou au contraire mettre un terme à la création théâtrale. Il se fit de nombreux ennemis, en particulier chez les créateurs de la modernité, Sarcey incarnant le goût bourgeois pour des pièces conventionnelles.
Dans son caveau familial reposent également d’autres membres de sa famille connus pour des raisons différentes :
Adolphe Brisson (1860-1925) : ce critique littéraire reprit, à
la mort de son père, la direction des Annales politiques et littéraires que ce dernier avait fondé. Il en fut un chroniqueur avec sa femme, Yvonne Sarcey, fille du critique Francisque Sarcey (ce qui explique sa présence dans ce tombeau).
Pierre Brisson (1896-1964), le fils d’Adolphe Brisson et de
Yvonne Sarcey, qui fit honneur à la tradition familiale en devenant à son tour critique dramatique au Temps (de 1921 à 1934), puis directeur des Annales en 1925, et enfin directeur général du Figaro, de 1934 à sa mort en 1964. Il sut s’y entourer de rédacteurs illustres (Mauriac, Giraudoux, Maurois...), et fit du quotidien le premier journal français, lui inspirant également ses grandes lignes éditoriales : anticommunisme, attachement à la démocratie parlementaire, unité européenne et alliance atlantiste. Il publia en outre divers essais consacrés au théâtre.
Yolande Laffon (Yolande Chamoux : 1895-1992) : cette comédienne,
épouse du précédent, tourna des années 30 aux années 50. on la vit en particulier en 1936 dans le Mayerling de Anatole Litvak.
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