RÉVILLON Antoine "Tony" (1832-1898) et TONY-RÉVILLON Michel (1891-1957)
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Antoine "Tony" RÉVILLON (1832-1898) fut un journaliste proche de Clémenceau. Il fut député d’extrême-gauche de la Seine de 1881 à 1893.
Michel TONY-RÉVILLON (1891-1957), son fils, devint avocat et s’engagea en politique du côté des radicaux. En 1930, il créa le journal La République de l’Ain dont il fut le directeur jusqu’en 1936. Cette publication servit de vecteur à son implantation électorale dans l’Ain, dont il devint député en 1932. Devenu sénateur du département en 1935, il siégea au groupe de la gauche démocratique. Réfugié à Bordeaux avec de nombreux autres parlementaires, il s’opposa à l’armistice et se prononça pour la poursuite de la guerre à partir des positions françaises en Afrique. Logiquement, il fit partie des 27 parlementaires qui s’embarquèrent à bord du Massilia avec l’objectif de rejoindre Alger. Arrêté et placé en résidence surveillé, il ne participa pas au vote des pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Opposé au régime de Vichy, il participa à l’organisation du congrès clandestin du parti radical, en cours de reconstitution, en 1944. Nommé membre de l’assemblée consultative provisoire pour représenter le Parti radical, il fut membre de la Haute Cour de Justice qui jugea Philippe Pétain. A nouveau député de 1945 à 1957, il fut un très éphémère Ministre de l’éducation nationale, du 5 au 8 septembre 1948. Secrétaire d’Etat à la France d’Outre-Mer de 1948 à 1949, il fut encore Secrétaire d’État aux Affaires économiques en 1952.
Leur tombe est ornée d’un buste d’Antoine et d’un médaillon de Michel par Syamour.
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