DUBOIS Paul (1829-1905)
par
Issu d’un milieu bourgeois, petit-neveu du sculpteur Jean-Baptiste Pigalle, il débuta au Salon de 1860. Profondément influencé par l’Italie et l’art de la Renaissance, il devint chef de file des sculpteurs dits « florentins », émules de leurs prédécesseurs du Quattrocento.
Membre de l’Académie des beaux-arts, conservateur du musée du Luxembourg puis directeur de l’École des beaux-arts de Paris, il connut les honneurs de son vivant. Il fut le premier formateur de Camille Claudel.
Son monument au Père Lachaise est orné d’une statue en bronze par lui-même représentant sa mère Claudine Sophie.
On doit quelques belles réalisations funéraires à Paul Dubois :
Une de ses œuvres majeures est la statuaire du Cénotaphe du général de Lamoricière à la cathédrale de Nantes. Dubois fut chargé de sculpter les quatre statues en bronze qui encadrent le mausolée, inspirées des allégories du tombeau des Médicis à Florence. Il exposa deux de ces figures, La Charité et La Sagesse, au Salon de 1877.
Deux bustes du Père Lachaise sont de Dubois [1] :
- Celui de Bizet, qui n’est désormais plus sur son tombeau (68ème division).
- celui de Paul Baudry (4ème division).
On lui doit encore le buste en marbre sur le tombeau d’Alexandre Cabanel au cimetière Saint-Lazare de Montpellier (34).
Au cimetière de Nogent-sur-Seine (10), il réalisa le tombeau de son père (qui était maire de cette commune). L’ouvrage, constitué d’un buste et d’une figure de la Douleur, fut fondu par Barbedienne.
.
Retour vers le Père Lachaise
[1] Il convient d’être vigilant lorsque l’on désire attribuer les oeuvres d’art à leurs auteurs dans la mesure où plusieurs sculpteurs portaient ce nom. Parmi les plus connus, on citera Fanny Dubois-d’Avesnes ou Alphée-Dubois.
Commentaires