BIOT (06) : cimetières
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Le petit village touristique de Biot dispose de deux cimetières : l’ancien, adossé à la colline du village, et le cimetière de la Rine, plus à l’écart en périphérie.
L’ancien cimetière
Traditionnel dans sa conception (en plusieurs terrasses, comme c’est le cas de la plupart des cimetières de la côte d’Azur), il est plutôt charmant, offrant des vues sur le village et les collines aux alentours. On regrettera, mais c’est encore une fois un grand classique, la difficulté à se garer à proximité.
A l’entrée du cimetière, un obélisque a été élevé aux victimes de la "catastrophe du 21 juin 1898" : en plein cœur du village de Biot, ce jour là, 23 personnes périrent dans l’effondrement brutal d’une maison. A l’intérieur de cette habitation, 49 personnes s’étaient réunies à l’occasion d’une première communion.
Reposent dans ce cimetière :
L’historiographe Joseph DURBEC (1899-1987), auteur de plusieurs ouvrages sur le comté de Nice et sur les templiers.
Le peintre Robert LE VENEUR (Robert Jaeger : 1890-1976).
Le cimetière de la Rine
Bien qu’on ait tenté de lui donner une dimension paysagère, l’excentré cimetière de la Rine n’a strictement aucun charme : les arbres y sont en réalité rares dans les parties centrales, constituées de "boxes" où les tombes sont disposées les unes à coté des autres. On s’y rendra juste pour trouver les tombes de :
André MOYNET (1921-1993) : engagé volontaire en 1939, il participa à la Seconde Guerre mondiale en tant que pilote de chasse dans les groupes Ile de France et Normandie-Niémen. Compagnon de la Libération, il entama à la Libération une carrière politique comme député indépendant, puis devint Secrétaire d’État en 1954. Parallèlement, il demeura toujours chef pilote d’essais dans l’aviation, mettant au point des appareils et donnant même son nom à un avion de chez Matra. Il fut maire de Biot.
le dessinateur Raymond PEYNET (1908-1999), célèbre pour avoir créé en 1942 le couple d’amoureux qu’il a dessiné sur de nombreux supports, dont des timbres-poste. "Ses" « amoureux », le poète et sa compagne, furent créés à Valence, inspiré par un kiosque à musique connu depuis sous le nom de kiosque Peynet. Ils ont inspiré la chanson Les amoureux des bancs publics de Georges Brassens.
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