LAMOUREUX Robert (1920-2011)

Cimetière de Neauphle-le-Vieux (78)
mercredi 16 novembre 2011
par  Philippe Landru

Il régna sur le comique populaire pendant plus d’un demi-siècle, comme chansonnier, puis comme réalisateur ou auteur de pièces de théâtre. Venu au cabaret en 1949, il y triompha rapidement grâce à des monologues dont certains sont passés à la postérité, comme Papa, maman, la bonne et moi (Grand Prix du disque 1950) ou La chasse au canard.

Après avoir vainement tenté de s’imposer au cinéma comme acteur, Robert Lamoureux renoua avec le succès à la fin des années 60, d’abord grâce au théâtre (il fut l’auteur de quatorze pièces de boulevard, dont certaines tinrent l’affiche plusieurs années, comme La Soupière), puis surtout avec le cinéma qui lui apporta la consécration, dans les années 70, grâce au succès populaire de son vaudeville militaire Mais où est donc passée la 7e compagnie ?, qui entraîna la réalisation de deux suites.

Il repose auprès de son épouse, la comédienne de théâtre Magali de VENDEUIL (1926-2009), qui fut pensionnaire de la Comédie-Française. Elle tourna également quelques films pour le cinéma.


Merci à Olivier Camus pour les photos.


Commentaires

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LAMOUREUX Robert (1920-2011)
jeudi 7 février 2013 à 16h51 - par  Martine

Enfant, j’étais la jeune actrice du film « Papa, maman la bonne et moi » et Robert Lamoureux reste attaché à mon enfance heureuse dans une famille d’artistes chaleureuse. Vu mon jeune âge de l’époque mes souvenirs du tournage sont confus mais c’est toujours avec émotion que je pense à cet humoriste aux talents si divers.

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LAMOUREUX Robert (1920-2011)
lundi 28 janvier 2013 à 13h18 - par  Jacquemin Danielle

J’aimais énormément Robert Lamoureux, son esprit caustique, jamais vulgaire, son sens critique qui égratignant tout mais jamais méchamment, je l’ai aimé dans la série Papa, Maman, la Bonne et moi (j’avais 10 ans à l’époque), dans les films de Sacha Guitry où il interprétait le rôle de Latude, Je n’ai jamais manqué les pièces dont il était l’auteur, il était d’un comique extraordinaire. Qu’il m’a fait rire. Beaucoup de personnes l’ont oublié moi pas. Qu’il repose en paix

Site web : Robert Lamoureux
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LAMOUREUX Robert (1920-2011)
mardi 6 décembre 2011 à 15h56 - par  thierry

Réduire Robert Lamoureux à la 7 ème compagnie est dommage
le stand up à la française c’est lui dans les années 50 avec une langue et une verve inimitable et un vocabulaire très soigné
les histoires qui n’en finissent pas, les poëmes et les chansons de très grande facture dans ses spectacles sont des monuments
j’ai appris le mot tintinnabule dans le poëme St Mandé vers l’age de 12 ans
les pièces de théatre collant à l’actualité et son sens de l’improvisation pour rajouter les derniers éléments des affaires traitées
son autobiographie de toute beauté
quelqu’un qui a vraiment sa place au panthéon des chansonniers français

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lundi 15 avril 2013 à 12h07 - par  MARRY Ghislain - EVIGNY (Ardennes)

@francis :
Vous avez raison !
Le terme « tintinnabule » figure dans le malicieux poème « Le dernier de la classe » écrit par Robert Lamoureux dans les années 50, il me semble !

Cordialement.

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lundi 15 avril 2013 à 10h48 - par  francis

j’ai relu ce poeme, dans la version que j’ai, tintinnabule n’y figure pas !

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mardi 6 décembre 2011 à 17h23 - par  cp

Lamoureux a joué dans, ou fait, des films qu’il faut de nos jours « contextualiser » pour les voir tant le genre comique vieillit assez mal. La transgression s’épuise et franchit difficilement la rampe du temps qui passe ; même Coluche fera moins rire aujourd’hui que hier. Sauf un Desproges, stylistiquement intemporel.

« L´Apprenti salaud » (1977) est le meilleur film de Lamoureux en tant qu’interprète car ce coup là il y avait le subtile Michel Deville, authentique auteur, à la réalisation.

Il y a des décennies la revue (disparue) « Cinématographe » consacrait un numéro thématique aux producteurs et racontait une anecdote sur Lamoureux. Lamoureux sollicitait les producteurs avec des scénarios squelettiques, une simple feuille avec l’histoire très résumée. Oui mais, comme il allait les voir, il transformait la présentation du film en un interminable sketch qui faisant pouffer les producteurs, ces derniers se disaitent alors que si on rigole, c’est donc que le public fera de même…

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LAMOUREUX Robert (1920-2011)
mardi 29 novembre 2011 à 11h50 - par  Robin

N’oublions pas aussi son rôle dans la fresque historique de Sacha Guitry « Si Paris nous était conté » : il y incarne le fameux Latude, qui passa son temps à s’évader... et à être repris. Il partage la même cellule que Louis De Funès, une autre découverte du grand Guitry.

Site web : Latude