ROANNE (42) : cimetière Saint-Claude
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Le cimetière Saint-Claude est l’ancien cimetière de la ville. Il est particulièrement grand, peu arboré, mais contient des tombeaux qui valent le coup. Il est fort à parier qu’il reste encore beaucoup à découvrir dans cette métropole que je n’ai pas sillonné exhaustivement.
Curiosités
Les grands familles d’artisans, d’industriels et de commerçants se sont assez facilement fait faire des tombeaux assez imposants et souvent ornés, ce qui donne un aspect assez bourgeois au cimetière.
- La statue de la tombe Fortier-Beaulieu est signée Charles-Louis Picaud.
- Le bas-relief du maire Pierre Bonnaud (+1955)
- Famille Destre - Cherpin
- Famille Vindrier Fontenelle
- Une autre composition de Charles-Louis Picaud
Célébrités : les incontournables...
Aucun
... mais aussi
Le sculpteur et statuaire Nicolas DESCORNEL (1806-1879). Sa tombe, surmontée d’un buste de Christ, a perdu un médaillon en bronze qui s’y trouvait.
La famille DESSENDIER, dont Emile (1855-1912), qui furent des pionniers de la photographie et qui avait créés le plus important studio de photographie de Roanne, qui fut en activité de 1886 à 1931.
Le statuaire Eucher GIRARDIN (1858-1899), dont la tombe est ornée d’un médaillon par Théophile Barrau.
Le sculpteur Jean-Baptiste PICAUD (1824-1896) possède un très beau médaillon en bronze par son fils Charles-Louis PICAUD (1855-1919), qui repose dans le même tombeau (il fut l’auteur de son propre médaillon, bien plus modeste, qui se trouve aussi sur le tombeau). Tandis que le père réalisa de nombreuses sculptures religieuses dans les églises du Roannais, le fils s’illustra par des sculptures profanes (plusieurs embellissent la ville de Saint-Etienne).
Le peintre Louis-Henri SÉNART (1823-1881).
La célèbre famille de chef cuisinier TROISGROS : dans le tombeau de famille reposent Jean-Baptiste (1898-1974) et son épouse Marie
- Jean et Jean-Baptiste, son père.
(née Badaut : 1900-1968) qui furent à l’origine de l’institution. D’origine bourguignonne, ils arrivèrent en 1930 à Roanne : le couple, totalement autodidacte, proposèrent une table bonne, à prix honnête qui séduisit une clientèle régionale. Avec eux repose leur fils aîné, Jean (1926-1983) : avec son frère Pierre, les fameux « frères Troisgros », il reprit la cuisine du restaurant familial en 1957 tandis que leur père officiait comme patron. Le Guide Michelin leur décerna la première étoile en 1955, la seconde en 1965 et la prestigieuse troisième étoile en 1968.
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