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dimanche 29 décembre 2013
par  Philippe Landru

2013

Si vous avez des informations sur le lieu d’inhumation des personnes qui suivent, merci de me contacter. En revanche, inutile de me les demander si elles n’apparaissent pas sur la nécro : dès que j’ai une info, je l’indique. S’il n’y a rien, c’est donc que je ne sais pas.
janvier
12/01 : le trotteur (...)

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dimanche 10 février 2013 à 22h55 - par  JMP

Ce qui pourrait passer pour un tragique, mais malheureusement trop fréquent va plonger le monde de la moto dans une profonde tristesse. Jean-Claude Olivier un personnage à la carrière hors du commun.« Samedi 12 janvier 2013, sur l’autoroute A1 en direction de Paris, un routier perd le contrôle de son véhicule, traverse le terre-plein central, et se retrouve de l’autre côté de la voie rapide. Un 4X4 ne peut éviter le camion. Son conducteur, Jean Claude OLIVIER décèdera peu après des suites de ses blessures. Sa passagère et le chauffeur du camion seront légèrement blessés.

L’ancien patron de Yamaha et coureur moto français aura marqué le monde de la fabrication des deux roues et de la compétition sportive, mais aussi empreint son action de valeurs chrétiennes très nettes.

Né en février 1945, il était le fils de Gonzague Olivier, sportif automobile accompli (il remporta les 24 heures de Paris en 1955), ce qui influera sur sa destinée. Dès 1964, il est aux commandes d’une entreprise française tout juste constituée important des motos japonaises de marque Yamaha. C’est le début de la grande aventure. Olivier se montrera vite pugnace et compétent : à partir de 1968, la firme devient la deuxième en nombre d’immatriculations en France. À la même époque, il procure une machine d’usine à Jean Auréal qui devient alors en 1969 le premier Français à remporter un grand prix de vitesse depuis 15 ans. Il impose peu à peu la marque et devient réputé pour son exigence et son travail infatigable, mais aussi pour sa droiture et son intégrité. L’ascension est irrémédiable. En 1977-78, il domine le marché français, devançant Honda, puis reprend la première place en 1989 pour ne plus la quitter jusqu’à sa retraite en 2010. Il permit également la reprise de Motobécane par Yamaha en 1984. Il garda le respect et la confiance de ses commanditaires japonais, confiance qui lui fut renouvelé lors de la création de Yamaha Motor France en 1992.

Mais sa grande passion, le domaine où il se distingua aux yeux du grand public demeure la compétition. En plus d’avoir soutenu plusieurs champions pilotes de ses véhicules (Patrick Pons en 1979, Christian Sarron en 1984, Jacky Vimond en 1986) il participa lui-même à plusieurs compétitions, obtenant notamment la deuxième place à l’édition 1985 du Paris-Dakar.

Et si sa route a malheureusement croisé ce poids-lourd le samedi 12 janvier, non !... Elle ne s’est pas arrétée là. Au revoir Monsieur Olivier, mais pas adieu. Continuez de là-haut à veiller sur vos proches, amis, collègues, pilotes, comme vous avez toujours su le faire.

ses obsèques furent célébrées à la cathédrale Saint-Louis de Versailles le 17 janvier 2013

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