dimanche 28 décembre 2014
à 00h48
- par Christophe JACOB - Les Gens du Cinéma
...Et d’ailleurs, est-il mort en 1463 ? Et a-t-il seulement connu l’ultime « dignité » d’une mise en terre ? Il a tout aussi bien pu finir dans la bedaine de poisson(s), après que son corps fût lesté, ou brûlé vif... Après tout, le bougre a dû accumuler bien des ennemis, et, perso, je me plais à lui imaginer un destin d’« Affranchi » à la Scorsese bien avant la lettre....
...Mais on pourrait tout aussi bien se poser la même question sur beaucoup d’autres, toutes époques, situations (...notamment judiciaires) ou encore notoriétés confondues. Quid de Chrétien de Troyes, par exemple, à qui l’on attribue exagérément des pans d’oeuvres, alors qu’il était flanqué d’une flopée d’auxiliaires, et qu’on ne sait même pas vraiment quand il naquit, quand il mourut ?
...Et pour Joachim du Bellay, qu’en est-il ? Wikipedia, en vil fourbe, nous fait croire encore à ce jour, par une habileté grammaticale, qu’il est inhumé en la chapelle Saint-Crépin, soit en la cathédrale Notre-Dame de Paris, mais, bien sûr, cette chapelle n’existe plus, depuis que des travaux ont été menés dans les années 1770, et que les ouvriers d’alors ne se sont pas gênés pour redécouper les tombeaux qui y étaient enfouis et en obtenir de la pierre brute... Une légende tenace en Anjou affirme que ses restes auraient fait le voyage au plus près de sa terre natale et qu’il reposerait.... sur les bords de la Loire....
...Bref, le mystère demeure pour ceux-là et pour d’autres, et c’est sûrement aussi bien ainsi... Et puis, rien n’empêche d’espérer en d’hypothétiques (re)trouvailles... Le seul cas d’Alain-Fournier permet de le faire !
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