CAMORS (56) et LOCOAL-CAMORS (56) : cimetières
par
Pour débusquer celui que je cherchais, je me suis d’abord rendu -en vain- au cimetière de Camors. Rien de spécial ne m’y attendait, sinon la tombe d’un curé... en breton.
A quelques kilomètres de là, le petit cimetière de Locoal-Camors était le bon : encore fallait-il savoir que celui qui reposait là avait fait la demande à ce que sa tombe soit parfaitement anonyme !
Jean MARKALE (Jean Bertrand : 1928-2008) fut écrivain, poète, conteur et conférencier. Breton et irlandais d’origine, il fut initié par sa grand-mère aux contes et légendes locales et développa ainsi une véritable passion pour la culture bretonne. Enseignant de lettres, érudit en littérature médiévale, il entreprit d’étudier et de raconter le cycle arthurien et, au fil du temps, se spécialisa dans l’histoire et les littératures celtiques. Il publia de nombreux ouvrages dans ce domaine, en particulier en s’intéressant à la place de la femme dans le monde celte et le Cycle du Graal. Ses premiers ouvrages furent principalement destinés à un public d’érudits. Il vulgarisa par la suite son approche. Il prit parfois une position différente de celle du monde académique sur certaines questions historiques, et ses ouvrages furent l’objet de vives critiques dans les milieux universitaires, accusant leur auteur d’être totalement incompétent dans les domaines de la linguistique, de l’histoire et de la culture celtiques.
Il repose sous un monolithe simple, sans aucune inscription.
Commentaires