OUDON (44) : cimetière
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Au cimetière d’Oudon reposent :
Jacques Nicolas FLEURIOT de la FREULIÈRE (1738-1824). Avant 1789, il servit dans l’armée royale, atteignant le grade de capitaine de cavalerie en 1780. Il fut nommé maréchal des logis aux gardes du corps du roi en 1785. Lorsque la guerre de Vendée éclata en mars 1793, il rejoignit rapidement le camp des insurgés, où il devint le second de Charles de Bonchamps. Après la mort de celui-ci, il combattit sous les ordres de Stofflet. Il participa ensuite à la Virée de Galerne. En décembre 1793, après la traversée de la Loire à Ancenis de La Rochejaquelein et de Stofflet, les Blancs se retrouvèrent coupés de leurs chefs. Fleuriot, préféré au Prince de Talmont, prit la tête de ce qui restait de l’armée vendéenne. Il la conduisit à Blain puis à Savenay, où les républicains les rattrapèrent et les massacrèrent lors de la bataille de Savenay. Fleuriot parvint à échapper au massacre, à traverser la Loire et à rejoindre l’armée de Charette. Il était présent à la signature du traité de La Jaunaye en février 1795. Contrairement à son chef, il survécut à la suite de la guerre et mourut sous la Restauration.
Le compositeur et chroniqueur musical Claude GUILLON-VERNE (1879-1956), qui suivit des études de musique au Conservatoire de Nantes, où il obtint son premier prix d’harmonie, puis à la Schola Cantorum de Paris. Il fut l’élève de Paul Dukas, Roussel et de d’Indy, et devint l’ami de Paul Ladmirault. Fils benjamin de Léon Guillon (1837-1913), armateur, assureur maritime et Marie Verne (1842-1913), sœur benjamine de Jules Verne, Claude Guillon-Verne était donc le neveu du célèbre écrivain. Une rue de Nantes porte son nom.
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