TOURS (37) : ancien cimetière Saint-Symphorien
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Jusqu’en 1964, Saint-Symphorien était une commune indépendant des faubourgs de Tours, qui l’annexa à cette date. Le cimetière Saint-Symphorien, dont la partie ancienne et la partie moderne sont séparées par une rue, est donc l’ancien cimetière communal, désormais devenu tourangeau. Il peut être confondu avec le cimetière de la Salle, le grand cimetière de Tours, d’autant plus qu’ils sont très proches l’un de l’autre.
Sans avoir l’esthétisme et la richesse de la Salle, le cimetière Saint-Symphorien contient quelques sépultures intéressantes.
Curiosités
La tombe d’un jeune soldat tombé en 1915.
Le médaillon en terre-cuite du journaliste Ernest Bernard (+1914).
Célébrités : les incontournables...
... mais aussi
L’ingénieur René COZETTE (1895-1929), inventeur de carburateurs et de compresseurs réputés. Il fonda en 1919 une fabrique de carburateurs portant son nom, qui équipèrent de nombreuses voitures de sport. Il fut également pilote et tentait d’établir des records avec ses prototypes : c’est ainsi qu’il trouva la mort. Sa tombe est ornée du fameux ange mainte fois reproduit de la cathédrale d’Amiens. Sans connaître les origines de cette famille particulière, ce nom étant très présente en Picardie, j’ai de bonnes raisons de croire qu’elle en vient (ce qui expliquerait l’attachement à ce symbole funéraire particulier).
Le très oublié peintre Paul GAGNEUX (1857-1892).
Jean GERMAIN (1947-2015) : ancien maire de Tour (1995-2014), sénateur d’Indre-et-Loire de 2011 à sa mort ; il se suicida au premier jour du procès de l’« affaire des mariages chinois », dans lequel il était mis en examen.
Dans un même tombeau reposent l’architecte Marcel GUÉRIN (1888-1967), son épouse, la peintre Suzanne Marie GUÉRIN (1900-1985), et leur fille, l’artiste lyrique Jacqueline Anna GUÉRIN (1922-2000).
L’officier de marine Auguste MARCEAU (1806-1851), neveu du général Marceau, qui participa à la campagne de Madagascar de 1829, à l’expédition scientifique qui rapporta l’Obélisque de Louxor à Paris, puis à la campagne du Sénégal. S’étant converti au catholicisme, il rêva de mettre en place une flotte catholique, le tout dans le contexte d’évangélisation de l’Océanie et de la Polynésie.
Merci à Nicolas Badin pour le complément de photos.
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