[Suite...] Je n’ai pas réussi à publier la totalité d’un seul coup !
J’imagine que ce cher Émile repose avec Mado, sa femme adorée, à qui il avait dédié un morceau qui porte son prénom (que l’on peut retrouver sur le double CD « Accordéon : Musette-Swing-Paris 1913-1941 ») et que vous avez peut-être vu sur une photo coquine si vous avez regardé l’article "Rencontre posthume avec Mr. Émile VACHER dont j’ai posté le lien.
J’avais obtenu l’information de l’existence de sa tombe dans ce cimetière par le fameux cabrettaire Michel Esbelin (qui oeuvre à ressortir en CD les anciens enregistrements sur cylindre ou 78 tours de musique auvergnate et musette du début du XIXe siècle) il y a quelques années alors que je n’étais pas encore taphophile et donc je n’avais pas retenu le nom du cimetière. J’ai donc écrit à Philippe KRUMM, grand érudit de la musique traditionnelle et populaire, dont j’ai lu sur internet l’article consacré à l’accordéoniste pour qu’il me redonne le nom du cimetière où reposait VACHER car je me doutais bien qu’il connaissait cette information. J’ai oublié de lui demander la localisation de la tombe par contre.
Michel ESBELIN lui m’avait appris que les musiciennes japonaises qui étaient venues jouer sur Paris et que nous étions en train d’écouter dans un p’tit caf’ conc’ de Ménilmontant, étaient de vraies affionados d’Emile Vacher et de sa musique et que la première chose qu’elles avaient fait en arrivant sur la capitale (c’était leur premier voyage en France) c’était de rendre une petite visite à leur idole. Ayant trouvées la tombe d’Émile VACHER dans un état déplorable, elles s’étaient jurées de s’en occuper, même à distance depuis le Japon !
Elles ont formé un groupe de musette à l’ancienne avec un super son (accordéon, banjo, piano, clarinette, cabrette) - rien à voir avec le musette actuel que je n’apprécie guère - et devraient revenir prochainement jouer en France. Si vous voulez les écouter, c’est par ici... un véritable voyage musical au début du XXe siècle...
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