DONZÈRE (26) : cimetière
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Le cimetière de Donzère à la particularité d’abriter les ruines de l’ancienne chapelle Saint-Benoît, détruite durant les Guerres de Religion au XVIe siècle, qui se trouvait initialement sur le site d’une villa romaine, qui devint rapidement une nécropole : on y retrouva des tombeaux à tuiles datant de l’Antiquité.
On y trouve les tombes de :
le peintre d’histoire Félix-Auguste CLÉMENT (1826-1888), ancien élève de Drolling et de Picot, qui reçut le Prix de Rome en 1856 pour Le Retour du jeune Tobie, et qui travailla plusieurs années en Égypte. Bien que mort à Alger, où il avait passé l’hiver à tenter de rétablir sa santé, il fut inhumé dans sa ville natale. On lui doit beaucoup de scènes orientalisantes. Sa nièce fut l’épouse du peintre Loÿs Prat, qui repose dans le tombeau contiguë.
Le capitaine des armées napoléoniennes Claude-Barthélémy Guibourdanche (+1858), médaillé de Sainte-Hélène.
Loÿs PRAT (Louis Joseph Prat : 1879-1934), ancien élève de Cormon qui obtint en 1908 le second grand prix de Rome de peinture. Durant la Première Guerre mondiale, il fut mobilisé et affecté à une section de camouflage
Maurice-René SIMONNET (1919-1988), qui à la fin de la guerre joua un rôle important dans la naissance du Mouvement républicain populaire (MRP). Il fut député de la Drôme de 1947 à 1962. Secrétaire général du MRP en 1955, il fut alors l’étoile montante du parti. En novembre 1957, il entra au gouvernement en tant que Secrétaire d’État à la Marine Marchande. Agrégé en droit en 1969, proche du ministre de l’Éducation nationale Joseph Fontanet, il joua un rôle dans la création de l’université Lyon-III où il enseigna avant d’en devenir le doyen. Député européen UDF de 1979 à 1984, il devint à cette date et jusqu’à sa mort membre du Conseil constitutionnel.
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