SAINT-BONNET-DE-GALAURE (26) : cimetière
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Le petit cimetière de Saint-Bonnet-de-Galaure est un lieu de recueillement pour de nombreux chrétiens : contre le mur de la partie gauche de la nécropole se trouve la tombe de la mystique Marthe ROBIN (1902-1981), dont la vie ne cesse d’alimenter la polémique entre tenants du miracle et démystificateurs.
Née dans un milieu modeste non croyant, elle fut victime en 1918 d’une encéphalite léthargique (résultant de la fameuse grippe espagnole) qui la laissa dans le coma pendant 27 mois. Elle repris conscience et put remarcher avec des béquilles, mais son état empira en 1926 : à partir de 1928, elle devint progressivement paralysée des quatre membres. Elle entra dans le tiers-ordre franciscain en 1930.
De cette époque à sa mort, sa vie échappe à toute interprétation scientifique : alitée en permanence, elle ne put plus s’alimenter sinon de quelques hosties (sa maladie aurait atrophié son œsophage à plusieurs périodes de sa vie lui interdisant d’avaler quoi que ce soit) [1]. Tous les vendredi, elle aurait reçu les stigmates de la Passion.
Sous son impulsion furent créés un grand nombre de foyers de charité destinés à la fois à des oeuvres sociales et à la propagation de la foi. Elle reçut dans sa chambre de nombreuses visites de personnes qui venaient chercher ses conseils, en particulier celle de l’académicien Jean Guitton qui dressa un portrait d’elle.
[1] Il s’agit d’un cas d’inédie, c’est-à-dire d’une personne qui ne se nourrit pas, sans raison physiologique particulière, ni médicalement expliquée.
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