SAINT-GENIS-LAVAL (69) : cimetière
par
Au cimetière de Saint-Genis-Laval reposent en particulier :
L’astronome Charles ANDRÉ (1842-1912), qui fonda et fut le premier directeur de
l’observatoire de Lyon.
L’ingénieur Gabriel CORDIER (1865-1934), nommé ingénieur des Chemins de fer
de la Ceinture de Paris, puis ingénieur en chef de l’exploitation des Chemins de fer de l’Ouest. En 1902, il prit la direction de la société Énergie électrique du littoral méditerranéen (EELM). Le réseau électrique provençal bénéficia alors d’un
très fort développement sous son impulsion. Il fut régent de la Banque de France entre 1921 et 1934. Avec lui repose son père, le médecin Charles Alexis CORDIER (1833-1910), "médecin des pauvres" assez populaire à Saint-Etienne où il officiait pour avoir donner son nom à l’une des rues de la ville.
Le compositeur Francisque DARCIEUX (1880-1951), ancien élève de d’Indy,
qui composa de nombreuses mélodies pour chant et piano sur des textes de poètes français, des opérettes et des œuvres descriptives pour orchestre. Il collecta de nombreux chants régionaux bressans et les harmonisa pour chœur ou en réalisa des accompagnements de piano.
Le chirurgien Mathieu JABOULAY (1860-1913), qui apporta une importante
contribution à la chirurgie digestive. Il fut le dernier des chirurgiens-majors de l’Hôtel-Dieu de Lyon. Il s’essaya aux transplantations d’organes et prit une part importante au développement de la chirurgie craniocérébrale. Il mourut prématurément dans un accident ferroviaire.
L’astronome Michel LUIZET (1866-1918), collaborateur de Charles André. Il fut le
père du Compagnon de la Libération Charles Luizet.
L’avocat Edouard MILLAUD (1834-1912), député (1871-1879) puis
sénateur (1880-1912) du Rhône ; il fut Ministre des Travaux publics entre 1886 et 1887.
Le garagiste Jean RICHAUD [1]
(1898-1956), connu pour avoir été l’inventeur en 1947 de la nénette, brosse douce composée de franges en coton montées sur un manche de couleur rouge qui, imprégné du liquide lustrant Nénetol, permet de lustrer la carrosserie et le tableau de bord des autos. On lit un peu tout et n’importe quoi concernant l’origine de son nom : certains y voient une connotation machiste peu choquante dans les années 40, d’autres une référence à Nenette, l’une des deux poupées de laine crées en 1913 (Nénette et Rintintin [2]), qui servaient de porte-bonheur pour les soldats partis au front. Sa tombe nous offre une explication possible beaucoup plus simple : l’épouse du créateur s’appelait Antoinette !
Photos Luizet et Jaboulay : Geneanet
[1] Et pas Henri, peut-être son deuxième prénom, comme on le lit partout.
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