il y a quelques années le président de la Finlande, dans un discours mêlant acrimonie et humour, constatait que la firme Apple avait ruiné sont pays ! L’IPhone avait terrassé Nokia, et l’Ipad détruisant la presse papier avait mis à mal la filière bois et papeterie qui avait fait la prospérité du pays...
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Sur le bord de la route à forte pente qui mène dans la partie haute du cimetière, de vastes sépultures dont l’une imposante, cernée d’un muret et encadré de grands arbres maintenant une épaisse pénombre. Le patronyme décourage la curiosité : « Dupuy » ! C’est d’un banal, quel Dupuy ? En cherchant un peu, on s’aperçoit que Paul Dupuy (1878-1927), était le fils de Jean (1844-1919), lequel fut patron de presse, sénateur et ministre, Paul, par ailleurs champion cycliste, a prolongé l’aventure dans la presse de son père qui porta le quotidien « Le Petit Parisien » à deux millions d’exemplaires au lendemain de la guerre de 14-18, le journal avait été fondé par le père avocat de Louis Aragon, Louis Andrieu. Paul Dupuy porta lui le groupe Excelsior , né en 1913, qui propulsa durablement le magazine « Sciences et Vie » vers les seuils des lui assurant une bonne rentabilité, durant près d’un siècle, en agglomérant d’autres publications rentables.
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Si le « Petit Parisien » eut la mauvaise idée de devenir maréchaliste durant la guerre, et ne pût s’en relever après, le groupe Excelsior continua l’aventure jusqu’en 2010, quand Paul Dupuy II (Fils de Jacques (1910-1994) ), né lui en 1938, vendit l’affaire au groupe anglais EMAP, là aussi, la firme à la pomme a mis un terme à l’aventure dynastique des Dupuy.
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