MURET (31) : cimetière
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Tout en longueur (et très en travaux lors de ma visite), le cimetière de Muret attire tous les taphophiles en raison de la présence d’au moins deux célébrités de premier ordre. Ceci étant dit, on aimerait à y faire d’autres découvertes insolites lors de la visite, en vain.
Curiosités
A l’entrée, une petite plaque présente intelligemment les sépultures notable du cimetière.
Au fond de la partie ancienne du cimetière se trouve une chapelle.
Signe distinctif de toute la région Languedoc (et particulièrement de l’Aude et de la Haute-Garonne) : les croix massives "posées" sur la dalle.
Célébrités : les incontournables...
...mais aussi
Jacqueline AURIOL (voir Vincent Auriol)
Adolphe NIEL (1802-1869) : issu d’une noble famille d’officiers d’Ancien Régime, polytechnicien en 1821, il fit toute sa carrière dans le Génie. Il participa derrière le général Oudinot à l’expédition italienne de 1849 avec le titre de chef d’état-major du génie pour la campagne de Rome. Jeune général, il fut l’artisan de la prise de Bomarsûnd en 1854. Il servit en Crimée où il participa à la prise de Malakoff. Commandant un corps d’armée à Magenta, il sut tenir jusqu’à l’arrivée de Mac Mahon et fut peu après l’artisan de la victoire de Solférino. Maréchal aussitôt après en 1859, il commanda plusieurs régions avant de succéder à Randon en janvier 1867 comme Ministre de la Guerre.
Remarquablement clairvoyant, il avait vu le terrible danger représenté par la Prusse et se battit avec une grande lucidité et acharnement à la Chambre des Députés pour constituer une puissante armée moderne capable de résister à cet ennemi. Dans ce tombeau repose également son neveu, Charles NIEL (1837-1918), qui fut maire de Muret et député de la Haute-Garonne à trois reprises entre 1877 et 1889.
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