VILLEBOIS-LAVALETTE (16) : cimetière
par
Villebois-Lavalette est construite sur une colline fortifiée, et c’est effectivement en hauteur que se visitera son cimetière. C’est un lieu charmant, et sa partie ancienne est constituée de tombes anciennes dont certaines illisibles, dans un cadre verdoyant.
Il contient néanmoins le corps, objet d’un fait-divers sordide encore non élucidé, de Paquita Parra. La dépouille carbonisée de cette jeune femme de 30 ans avait été découverte en 1998 à l’intérieur de sa voiture incendiée. Son corps fut exhumé en septembre 2019 pour qu’une nouvelle autopsie, à la faveur des progrès de la médecine médico-légale depuis 30 ans, puisse révéler des pistes nouvelles. Elle a été réinhumée en janvier 2020 et l’enquête est en cours.
Deux plaques, sur le mur d’enceinte, marquent l’emplacement des tombeaux des anciennes familles propriétaires du château : les Bourrut-Lagauterie et les Blanc-Fontenille.
Au fond du cimetière, une tombe imposante ne porte aucune autre inscription que celui de la famille de Fleury. C’est ici que repose le comédien Bernard LAVALETTE (Bernard Maurice de Fleury : 1926-2019). Il était le petit-fils du Dr Maurice de Fleury, propriétaire du château de Villebois-Lavalette à partir de 1914, et c’est Pierre Tchernia qui lui donna l’idée de prendre pour pseudonyme le nom du village). Spécialisé dans les seconds rôles au cinéma, il a souvent interprété des rôles de personnages « officiels » ou très notables : amiral, colonel, député, ministre ou préfet. Il est principalement connu pour avoir joué de nombreux seconds rôles, notamment dans Le Viager ou Le gendarme se marie. Sa carrière théâtrale fut bien plus étoffée, surtout dans des pièces de théâtre de boulevard. Il fit quelques voix pour le cinéma et la télévision : il était entre-autres celle du renard Croquetout dans le dessin animé Aglaé et Sidonie.
Commentaires