SAINTS (77) : cimetière
par
Texte et photos de Jean-Pierre Bordier
Le cimetière de Saints est situé à la sortie du village, ouvert au XIXe siècle à la place de l’ancien situé derrière l’église.
Il renferme beaucoup de sépultures anciennes, mais il faudra bientôt en parler au passé, de nombreuses procédures de reprise sont lancées concernant la presque totalité de ces tombes.
Vous signalez pour l’ancien cimetière de Meaux « l’utilisation généralisée de petites plaques en fonte ou en cuivre portant l’identité des défunts. » Il en est de même à Saints et dans d’autres cimetières autour de Coulommiers.
A signaler : un carré militaire de la Première Guerre Mondiale, renfermant les tombes de soldats chrétiens et musulmans.
Une plaque à la mémoire de Quentin Roosevelt (19/11/1897-14/07/1918), fils du président Theodore Roosevelt, aviateur, abattu à l’âge de 20 ans au-dessus du village de Chamery, dans l’Aisne. Cette plaque se trouve sur le mur qui borde le carré militaire.
Une tombe portant l’inscription « Famille Gorbatcheff », sans plus de précision. Un rapport éventuel avec Mikhaïl Gorbatchev me parait plus qu’hasardeux.
A part ça, pas de curiosités ni de célébrités dans ce cimetière. Les anciennes familles du village sont bien sûr abondamment représentées, on y trouve aussi les tombes d’anciens maires, bien entendu.
Pour l’anecdote :
Le premier maire de Saints répertorié était Anne Elisabeth Pierre de Montesquiou-Fezensac (élu le 29/01/1809), qui possédait une « folie », aujourd’hui totalement défigurée, sur le territoire de la commune, appelée « le domaine des Coteaux ». Son épouse, Louise Charlotte Le Tellier de Montmirail, fut la gouvernante du roi de Rome. Le parc de cette folie ainsi que celui du château de Mauperthuis (commune voisine), aujourd’hui totalement disparu, avaient été aménagés par Hubert Robert et Alexandre Brongniart. Aucun Montesquiou n’a jamais été inhumé dans le cimetière.
L’oncle de Théophile Gautier était l’intendant de ce domaine, le jeune Théophile y venait souvent et se baignait dans la rivière Aubetin, qui le traverse. Il décrit précisément les lieux dans Mademoiselle de Maupin.
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