Devenu le plus jeune chef de réseau de la Résistance en 1943, Alain Griotteray se démarqua très trop par ses convictions appuyées. Prêt à les défendre envers et contre tout, il se lança dans la politique dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Alors gaulliste, l’homme changea de cap dans les années 1960 et aida à la création des Républicains indépendants. Vinrent alors la fondation de l’UDF en 1978 et de multiples casquettes : conseiller de Paris (1959-1965), maire de Charenton-le-Pont (1973-2001), député du Val-de-Marne (1967-1973, puis 1986-1997) ... Polyvalent, le politicien lança Le Figaro Magazine, journal au travers duquel s’exprimèrent ses idéologies, sans concession. Dans les kiosques dès 1978, l’hebdomadaire proposa des éditoriaux signés Alain Griotteray. Sa plume dénonça la gauche, prôna le libéralisme économique et émit des réserves quant à l’Europe. Conservateur et nationaliste, il voulut battre ses opposants et se positionna en faveur d’une entente de la droite et du Front national dans cette optique. Retiré de la scène politique au début des années 2000, Alain Griotteray partagea son temps entre écriture et animation sur Radio Courtoisie.

Le cimetière d’Auteuil contient une autre tombe de cette famille.

Retour vers le cimetière d’Auteuil