SCHLIEMANN Heinrich (1822-1890)
par
Négociant allemand, il fait fortune grâce au commerce de l’or. Il peut dès lors se consacrer à sa passion, l’archéogie, et il s’installe à Paris où il suit, à la Sorbonne, les cours en sciences de l’Antiquité et langues orientales
Voyageur infatigable, il publie ses récits de voyages en Orient. Il découvre la Grèce en 1868 : c’est le coup de foudre. En autodidacte, il décide de retrouver les sites dont il entendait parler dans son enfance, persuadé que les poèmes d’Homère décrivent une réalité historique.
C’est ainsi qu’il met à jour neuf villes
superposées sur le site présumé de Troie, mais des scandales nuisent à sa carrière et il se voit interdire l’accès à la Turquie. Il part alors pour la Grèce, où il découvre les ruines de plusieurs sites (Mycènes, Orchomène et Tirynthe). C’est ainsi qu’il découvre à Mycènes le fameux masque d’or qu’il attribue à Agamemnon.
Les travaux postérieurs ont démontré les erreurs de Schliemman dans quasiment tous les domaines. On a également condamné ses méthodes de fouilles (destruction de tout élément ne l’intéressant pas). Néanmoins, il fut un précurseur des fouilles archéologiques en Grèce. Aujourd’hui, grâce à lui, les sites de Mycènes en Grèce ou de Troie en Turquie utilisent à des fins commerciales les fantasmes de Schliemann et ses rêves d’Antiquité.
Il est inhumé dans cette Grèce qui l’avait passionné, dans un tombeau monumental à l’antique richement décoré.
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