Après avoir consacré l’essentiel de sa carrière militaire en Algérie, dont il devint brièvement gouverneur général en 1847, il accéda ensuite à diverses responsabilités politiques et ministérielles : Gouverneur militaire de Paris en 1848, puis ministre des Affaires étrangères durant le gouvernement provisoire. Il fut député de la Loire-inférieure de 1848 à 1849, puis de la Seine de 1849 à 1851. Hostile au coup d’État du 2 décembre 1851, il fut arrêté dans la nuit et incarcéré à la prison Mazas. Mis à la retraite, il se retira en Belgique où il résida jusqu’à l’amnistie de 1859.