Homme de médias, particulièrement de radio et de télévision, il devint également l’un des producteurs les plus influents de celle-ci (il fut le créateur de Réservoir Prod). Vedette cathodique à partir des années 90, il fut l’animateur de l’émission Ça se discute, qui ne s’arrêta qu’en 2009.
Suite à la médiatisation de son addiction aux drogues dures, il fut écarté de la télévision. Il mourut prématurément des suites de son cancer. Son décès occupa le champ médiatique : sur fond de problèmes judiciaires (en raison de détention de drogues) et de querelles familiales autour du devenir de sa dépouille, le lieu d’inhumation demeura source de grande confusion pendant plusieurs jours.
Il repose sous une dalle anonyme du cimetière de Thiais. La seule identification est l’association de ses initiales et celles de sa dernière compagne, Anissa.
Post-scriptum
Merci à Jérôme Plamar
Commentaires
Delarue relégué dans un coin perdu du cimetière des pauvres. Une vraie tragédie du troisième millénaire...
C’est ainsi qu’il l’a voulu, une sépulture d’une grande simplicité dans un cimetière populaire. Il ne souhaitait pas être inhumé dans un cimetière "à personnalités" comme le Père-Lachaise ou Montparnasse. Son épouse n’a fait que respecter sa dernière volonté.
bonsoir,
en week end à Thiais le 29 novembre, j’ai souhaité aller me recueillir sur la sépulture de jean-luc delarue. Qu’il repose en paix. Il faut respecter ses dernières volontés. C’était un homme d’une grande notoriété. Bravo à lui pour tout ce qu’il a fait. Courage à sa compagne. Je pense très fort à son fils.
Maryse.
Ma sorcière malaimée
La disparition de JLD a laissé apparaître un contexte familial pour le moins troublé qui voit le fils mourant garder rancune contre ses parents, au point de même d’interdire à sa mère d’assister à son enterrement !
Un fils fâché à mort contre sa génitrice, c’est rare. On se demande qui peut bien être cette dame. Un livre d’entretiens consacré au grand critique de cinéma Michel Ciment « Le Cinéma en Partage  ») nous la fait apparaître sous un jour un peu plus favorable. Professionnellement parlant.
Cette future universitaire américaniste a préparé son agrégation d’anglais en même temps que Michel Ciment, lequel déjà dévoré par sa passion du cinéma a laissé tombé le concours, se contentant de son statut de professeur certifié afin suivre les festivals et d’exercer sa fonction de critique non salarié.
Arrive mai 68, ses chamboulements universitaires et les créations des UER. Un jour Ciment, toujours prof de collège, retrouve maman Delarue qui est devenue assistante dans ces nouvelles structures. Elle lui dit qu’il y a de la place à la fac, "Viens !", « Mais chuis pas agrégé !  », « Mais pas la peine, on recrute hors agrèg ! C’est la révolution !  ». Ainsi Ciment met un pied dans l’université, et passe de 18 heures dues à 8 heures d’enseignement, et à un plus haut niveau, sans se fader la fastidieuse rédaction d’une thèse"¦
Cette (supposée) mauvaise mère aura été le deus ex machina bienfaiteur d’une cinéphilie exigeante.
(Elle aura divorcé de Delarue père, monsieur-je-râle-contre-tout, pour épouser un ancien prêtre, et fonder une famille"¦ Top-décomposée ! Aurait pu dire JLD"¦)
:’-( Jean-Luc Delarue repose dans le carré Musulman du cimetière de Thiais, et non dans le carré des indigents.
:-( Bruno Sulak était l’ami de Marc Metge, maton, et frère de René Metge, le beau-frère de Coluche.
Marc Metge, après une mise à pieds (consécutive à la tentative d’évasion de Sulak, en 1985), fut démis et licenciè de son poste de maton en 1986. On associe souvent, en effet, le cimetière de Thiais comme lieu d’inhumation de Bruno Sulak, mais il n’y a pas d’informations officielles en ce sens. Mais il est certainement inhumé en ce cimetière, l’administration pénitentiaire redoutant à l’époque de divulguer le lieu d’inhumation, de peur que la tombe devienne le départ d’un culte chez les jeunes, comme pour Mesrine quelques années auparavant. Normalement, Bruno Sulak devrait être inhumé au carré de l’administration pénitentiaire, avec une simple plaque sans nom, ce qui est de tradition pour un homme mort avant d’avoir été jugé. (les condamnés à mort ont un nom et prénom dissimulés, ou écrits à l’envers, ou écrits dans un autre alphabet, toujours dans la tradition judiciaire Française).
:’-( Bruno Sulak est effectivement inhumé au cimetière de Thiais, et particulièrement dans le carré utilisé autrefois par l’administration pénitentiaire, sous une simple dalle, en béton, et sans nom. Le problème est que en cet endroit, il y en a plusieurs. Demandez à l’équipe des fossoyeurs de Thiais, il en reste encore un ou deux qui étaient là en 1985, par contre, ils vous demanderont , par décence, de ne pas divulguer l’endroit de la sépulture. une étrenne est bien vue. Il parait que en 1985, Sulak fut inhumé très discretement, en soirée, avec cordon de CRS pour éviter les curieux, une semaine après sa mort, comme les frères Kouachi, récemment (par contre, pour eux, les fossoyeurs refuserons toute indication) .
:’-( Bruno Sulak est totalement oublié de nos jours. à l’époque, en 1985, le ministère de l’intérieur l’avait fait inhumer de nuit, et avait laissé courir des rumeurs comme quoi il avait été incinéré, ce qui était faux. On avait peur qu’une partie de la jeunesse voue un culte à ce grand rebelle romantique. Il n’en à rien été. Par la suite, on va plutôt retenir Roberto Succo comme rebelle romantique.
:-| il est vrai que Bruno Sulak avait marqué ma génération : lui, c’était plutôt (et vraiment) Robin des bois, des braquages sans aucun mort, tandis que Mesrine était un meurtrier.
Bruno Sulak a bien été inhumé en 1985, dans le carré réservé à l’administration pénitentiaire, au cimetière parisien de Thiais. Il n’y repose plus. Ses restes ont été exhumés et transférés en 1997 au cimetière du Père-Lachaise, probablement pour une crémation. (Information recueillie ce jour auprès d’un agent du cimetière parisien de Thiais).