FRAGONARD Jean-Honoré (1732-1806)

Montmartre - 19ème division
jeudi 7 février 2008
par  Philippe Landru

Peintre et graveur, il se spécialisa dans une peinture érotique représentant des scènes d’amour et de volupté (le Verrou, la Culbute, Chemise enlevée). Il devint ainsi un peintre fort à la mode, excellant aussi dans la décoration d’appartements (tels ceux de la Du Barry).

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Fragonard - le Verrou

La Révolution le priva de son élégante clientèle : ruiné, il vécut très pauvrement jusqu’à sa mort, d’une congestion cérébrale.

Il fut inhumé dans le cimetière Montmartre des origines, mais sa tombe fut reprise assez rapidement : aujourd’hui, son souvenir est garanti par une plaque, contre le mur de soutènement de la 19ème division.

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Reconstitution de l’acte de décès de Jean-Honoré Fragonard - Paris.

Son fils Alexandre repose également dans ce cimetière, dans la 21ème division.


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Commentaires

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FRAGONARD Jean-Honoré (1732-1806)
lundi 30 juillet 2012 à 11h28 - par  hugongerard

Je recherche la tombe de son frère qui fût je crois , si je ne me trompe pas anatomiste de profession

Ce dernier fût campé au cinéma par Robin Renucci dans le film de Philippe Le Guay :

Les 2 Fragonard en 1989. Joaquim De Almeida y campé le rôle de Jean-Honoré le peintre .

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FRAGONARD Jean-Honoré (1732-1806)
samedi 25 décembre 2010 à 15h14 - par  hugongerard

D ’ aprés ce que j ’ ai lu dans le guide des tombes d hommes célèbres par Bertrand Beyern

que sa tombe a été relevée et ses restes perdus , j ’ aimerais en connaître les

raisons à cela .

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samedi 25 décembre 2010 à 20h12 - par  Philippe Landru

Fragonard fait partie de tous ceux qui furent inhumés au cimetière Montmartre dans sa "première époque" (cad entre 1798 et 1809 environ, on ne connaît pas exactement la date de fermeture). Le cimetière fut ensuite fermé entre 1809 et 1825 : il fut très modifié et restructuré.

Aussi, tous les défunts, et en particulier les quelques personnalités qui y avaient élu domicile entre 1798 et 1809, connurent des sorts divers. Beaucoup disparurent dans les aménagements du lieu, certains furent transférés dans d’autres cimetières (ce fut le cas du poète Saint-Lambert qui rejoignit le tout jeune Père-Lachaise), d’autres furent déplacés au sein même du cimetière (Greuze – qui occupait alors un tombeau très différent de l’actuel -, Legouvé…).
La quasi totalité des tombeaux datant d’avant 1825 ont aujourd’hui disparu : certaines de ces personnalités sont encore évoquées par des plaques cénotaphes (c’est par exemple le cas de Fragonard, ou de Dazincourt, qui possédait pourtant un magnifique monument), dont la présence dans ce cimetière est mentionnée sur des plaques en bordure du rond-point central. Pour beaucoup d’autres (Adrienne Chameroy, Mme du Bocage…), elles ne sont plus que des souvenirs dans la mémoire du lieu.