RÉGNIER Henri de (1864-1936)
par
Issu d’une famille aristocratique de Normandie, il commença de publier des vers, en France et en Belgique, dans des revues symbolistes.
Admirateur de Mallarmé, aux « mardis » duquel il assistait régulièrement dans sa jeunesse, il avait été d’abord influencé par Leconte de Lisle et surtout par José-Maria de Heredia dont il épousa, en 1896, l’une des filles, Marie, poète elle-même sous le pseudonyme de Gérard d’Houville (elle repose dans la 94ème division de ce même cimetière), qui entretint une relation presque stable avec un de ses meilleurs amis, Pierre Louÿs.
Dès son premier recueil, Poèmes anciens et romanesques (1889), il acquit la notoriété. Ses nombreux volumes de poésie demeurèrent fidèles à l’idéal classique, à la rencontre entre le Parnasse et le Symbolisme.
Il écrivit également des contes et des romans : son œuvre la plus connue, La Double maîtresse (1900), est un roman freudien avant l’heure. Critique littéraire également, il tint longtemps le feuilleton littéraire du Figaro.
Il entra à l’Académie française en 1911.
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