Dommage de ne pas mettre de photos plus représentatives justement, voire quelques liens vers des sites de photos.
Les cimetières italiens sont sublimes et angoissants, de vraies villes pour certains, d’autant que toute une partie est composée de bâtiments, parfois immenses, faits de galeries, de salles, de caves, de portiques.Les morts sont sous vos pieds (une lumière vacille dévoilée par les grilles du sous-sol), aux murs, partout...Surtout l’esthétique de la seconde moitié du XIXe est marquée par une morbidité particulière : beaucoup d’hyperréalisme dans la statuaire : scènes de famille montrant le lit du mort entouré des siens, l’enfant dans son fauteuil, le bébé dans son lit, le moindre bouton de bottine est détaillé...
Finalement pas tant que ça d’imagerie chrétienne classique et consolante, à l’inverse ces scènes donc où figure le mort, mais aussi des anges sexués, sévères, ambigus.Les cimetières italiens témoignent très bien du rapport particulier à la mort qu’on observe en cette période du XIXe.
Plus personnellement, ces cimetières transalpins me font l’impression d’un rêve ou d’un cauchemar, on est réellement, lorsqu’on s’y promène, hors du monde, leur caractère labyrinthique, le fait que des portiques, des galeries y soient construits, les rend beaucoup plus impressionnants et oniriques.
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