Destiné à l’armée, c’est dans la peinture que Vuillard se fit un nom. Cet élève, aux Beaux-Arts, de Jean-Léon Gérome, développa un goût pour les natures mortes réalistes et les intérieurs domestiques.

En 1889, Maurice Denis le convainquit de se joindre à un petit groupe qui réalisait des oeuvres empreintes de symbolisme et de spiritualité, et auto-proclamé "confrérie des Nabis". Il s’essaya alors à la méthode synthétiste, qui reposait sur la mémoire et l’imagination plus que sur l’observation directe.

Il mourut peu de temps après avoir entendu à la radio l’Appel du 18 juin.

Dans ce même tombeau repose sa soeur, Marie Vuillard (1861-1948) qui avait épousé le peintre nabis Ker Xavier Roussel (François Xavier Roussel), le meilleur ami d’Edouard Vuillard. Ce dernier décéda en 1944 : j’ignore s’il est inhumé dans ce tombeau avec son épouse. En tout cas, son nom n’y est pas indiqué.

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