GIRAUDOUX Jean (1882-1944)
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Ecrivain et diplomate, doté d’un humour "pince-sans-rire" et d’un sens parfait de l’écriture poétique, il fut l’auteur de romans et de pièces de théâtre où il sut mêler sa fascination pour les mythes antiques et les aspirations contemporaines de son époque (Ondine, Intermezzo, la Folle de Chaillot, la Guerre de Troie n’aura pas lieu).
A l’origine, Jean Giraudoux fut inhumé au cimetière Montmartre dans un tombeau existant toujours (à l’entrée, sensiblement derrière le tombeau Guitry, mais son identité n’y est pas portée). C’est quelques temps plus tard qu’il fut transféré dans l’actuel caveau de Passy.
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- Acte de naissance de Jean Giraudoux - Bellac.
Avec lui repose son fils, Jean-Pierre GIRAUDOUX (1919-2000). Il entreprit à la veille de la guerre, avec le soutien tacite de Daladier, un voyage de propagande politique en Europe centrale, et fonda en 1939 le Centre danubien dans le but de contrecarrer l’hégémonie allemande. Lorsque la guerre éclata, il rejoignit de Gaulle et s’engagea dans les Forces Navales Françaises Libres. Il participa aux campagnes du Pacifique et des mers africaines. Rentré en France au début de 1945, Jean-Pierre Giraudoux occupa aussitôt la fonction d’attaché au cabinet du général de Gaulle. Désireux de s’engager plus activement dans la vie politique du pays, il adhèra au MRP, et se fit élire député aux élections de mars 1945 pour la première Assemblée Constituante. Elu à vingt-six ans, il fut l’un des deux plus jeunes députés de France. Jean-Pierre Giraudoux se retira ensuite de la politique active ; homme de culture, polyglotte avéré (il pratiquait sept langues vivantes), il se tourna alors vers la littérature et entreprit une oeuvre aux facettes multiples, théâtrale, romanesque et poétique. Il fut en 1958 le cofondateur du prix Médicis
Leur tombeau occupe l’un des angles du fond du cimetière. L’élément végétal, changeant selon les saisons, y occupe toujours une large place.
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