Mort ce week-end du « SDECE tartare », Constantin Melnik, il était né en 1927 et lui incomba du temps de la guerre d’Algérie la mission de coiffer les services secrets pour le compte de Matignon, du temps où Michel Debré était premier ministre.
Ce russe blanc passé par les services secrets américains (La « Rand Corporation ») se fit sur le tard le mémorialiste sarcastique du petit milieu gaulliste qui finit par l’éjecter ; surtout Debré qui le vira sitôt connu le faible qu’il avait pour une secrétaire ! I Il lui en garda une dent. « Ninette » Debré, comme tante Yvonne ne supportant pas à sa table les divorcés .
Devenu éditeur, il prit sous son aile un jeune romancier, ancien para droitier, qu’il voulut embarquer dans sa croisade anticommuniste. D’une biographie de Léopold Trepper, Gilles Perrault tomba sous le charme du vétéran de l’Orchestre Rouge dont il fît l’éloge ! Et tomba définitivement à gauche. Rupture entre le maître et son disciple… Le grand-père de Melnik, le docteur Botkine était le médecin du tsar, et il tomba sous les balles des révolutionnaires à Ekaterinbourg avec toute la famille impériale.
Perrault écrivit son génial roman d’espionnage « Le Dossier 51 » grâce aux connaissances acquises auprès de Melnik.
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