GENLIS Félicité Stéphanie du Crest de Saint-Aubin, comtesse de (1746-1830)
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Après avoir reçu une éducation soignée, elle épousa le comte de Genlis et devint maîtresse du duc de Chartres (le futur Philippe Egalité). Liée à Gluck et à Buffon, mais détestant les philosophes, elle mena alors une vie mondaine. A l’âge de trente et un ans, elle se consacra à une carrière de pédagogue, publiant son Théâtre d’Education et devenant gouvernante des fils du duc, dont le futur roi Louis-Philippe.
Elle se passionna en 1789 pour les idées nouvelles, fréquentant les Jacobins, mais se détourna de la Révolution quand la cause du duc fut perdue. Exilée en Suisse, en Hollande et en Allemagne, elle se mit à vivre de sa plume. Elle revint en France sous Bonaparte, se plaçant plus ou moins sous sa protection, ce dernier étant intéressé par sa connaissance des hommes et des faits de la cour de Louis XVI. Jusqu’à sa mort, elle s’associa à la rédaction de recueils périodiques (Mercure de France...).
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