VALLON-PONT-D’ARC (07) : cimetière
par
Né dans une famille marquée par la piété du Réveil religieux, Auguste SABATIER (1839-1901) devint pasteur et professeur à la faculté de théologie protestante de Strasbourg, puis à la faculté de théologie protestante de Paris, dont il fut le principal fondateur, avec Frédéric Lichtenberger. Ce théologien devint directeur d’études-adjoint à la section « Sciences religieuses » de l’École Pratique des Hautes Études, chargé d’un cours d’histoire de la littérature chrétienne. Son œuvre s’attacha à analyser les rapports entre théologie et culture et ce qui peut les rompre : l’écart entre la science et la foi, entre les dogmes et l’autonomie de la conscience, la contradiction entre la fixité des dogmes et l’évolution du monde. Influencé par Kant, il pensait que la connaissance religieuse est symbolique ; Dieu se situant au-delà de nos idées, de nos représentations, et de nos formules.
Il repose dans un enclos qu’il partage avec des membres de sa famille et certains de ses élèves, sous un bas-relief en bronze de Georges-Henri Prud’homme, sous une épitaphe proclamant : L’âme sonde tout, même les profondeurs de Dieu.
Dans ce cimetirèe repose également le peintre René ABERLENC (1920-1971), dont la sensibilité le conduisit dans la voie de la peinture figurative qui constitua, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un courant dynamique et multiforme de l’art français : la « Nouvelle École de Paris ».
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