NESLES-LA-VALLEE (95) : cimetière
par
Le coureur cycliste Robert DORGEBRAY (1915-2005) qui fut trois fois champion de France des Sociétés avec le Club Sportif International et deux fois sélectionné pour les Championnats du monde. En 1936, il participa aux Jeux olympiques de Berlin. Il devint champion olympique sur route par équipes avec l’équipe de France composé de Robert Charpentier et de Guy Lapébie et prit part au Tour de France en 1947, 1949 et 1950.
Une tombe familiale rappelle le souvenir de l’ingénieur Théophile Havard-Duclos (1865-1920). Après avoir travaillé 14 ans aux mines de Lens (62), il alla prendre à Constantinople la direction des charbonnages d’Héraclée, puis fut appelé à la direction générale des mines de Dombrowa, en Pologne russe. Les événements de la révolution russe précipitèrent son destin : arrêté à Petrograd, il mourut du typhus en prison. On remarquera l’orthographe "bolchevicks" !
Emile HENRIOT (1889-1961) : journaliste au Temps entre les deux guerres, il devint le critique littéraire du Monde, héritier du Temps à la Libération. Il popularisa le terme « nouveau roman » dans un article du journal Le Monde en 1957 — le terme fut employé pour la première fois par Bernard Dort en avril 19551 —, critiquant le roman La Jalousie, d’Alain Robbe-Grillet et la réédition de Tropisme de Nathalie Sarraute, et caractérisant sous ce vocable un mouvement littéraire regroupant quelques écrivains appartenant principalement aux Éditions de Minuit. Il fut élu à l’Académie française en 1945. Son épouse née Germaine Gounod, petite-fille de Charles Gounod, repose avec lui dans une tombe fatiguée sur laquelle son identité est difficilement déchiffrable.
Le comédien Charles de ROCHEFORT (Charles d’Authier de Rochefort : 1887-1952) qui fut une vedette du cinéma muet. Il tourna en France, aux États-Unis et en Italie une trentaine de films en tant qu’acteur ( souvent avec Max Linder) et une dizaine d’autres en tant que réalisateur. Son rôle le plus prestigieux est celui du pharaon Ramsès II dans la version muette des Dix Commandements réalisée par Cecil B. DeMille. Malgré mes recherches, je n’ai pas trouvé sa tombe.
Le peintre et graveur Manuel ROBBE(1872-1936) qui exposa régulièrement dans les salons de la Société des artistes français. Il produisit beaucoup d’aquatintes, de pointes sèches, d’eaux fortes et quelques affiches publicitaires. Il avait une résidence secondaire dans la commune, d’où sa présence dans ce cimetière, mais je n’ai pas retrouvé sa tombe.
Commentaires