BAZIN Hervé (Jean-Pierre HERVÉ-BAZIN : 1911-1996)

Cendres dispersées dans la Maine, plaque-cénotaphe au cimetière de Cunault (49)
lundi 16 mars 2020
par  Philippe Landru

Issu d’une famille de la bourgeoisie conservatrice, son grand-père, Ferdinand Hervé, avait ajouté le nom de celui de son épouse Marie-Claire Bazin. Auteure de plusieurs romans sous le pseudonyme de Jacques Bret, elle était la sœur aînée de l’écrivain catholique angevin René Bazin.

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Tombeau des grands-parents d’Hervé Bazin au cimetière de l’Est d’Angers (49)

Hervé Bazin passa son enfance dans le Maine-et-Loire, à Marans. L’année de ses vingt ans, il rompit avec sa famille, et partit étudier à la Sorbonne. En parallèle de ses études, il exerça de nombreux petits métiers et écrivit de la poésie, durant une quinzaine d’années. Sur le conseil de Paul Valéry, il se détourna alors de la poésie pour se consacrer à la prose.

Les rapports conflictuels qu’il a eus avec sa mère pendant son enfance lui inspirèrent le roman Vipère au poing en 1948. Ce roman connut un immense succès après-guerre et fut suivi de nombreux autres qui décrivent, avec un certain naturalisme et un art du portrait psychologique, les mœurs de son époque. D’autres romans ont comme héros les personnages de Vipère au poing : La mort du petit cheval (1950) et le Cri de la chouette (1972). Il fut adapté à la télévision et au cinéma. Hervé Bazin est considéré comme « le romancier de la famille », thème commun et central à bon nombre de ses romans ses romans. Il devint membre de l’Académie Goncourt en 1960, et en devint président en 1973.

Conformément à son souhait, il fut incinéré et ses cendres furent dispersées dans la Maine. Toutefois, une pierre tombale à son nom est visible au cimetière de Cunault.


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