ACCART Arlette (1926-1957)

Cimetière parisien d’Ivry (94)
lundi 10 février 2020
par  Philippe Landru

En mai 1949, un concours en direct à la télévision fit d’Arlette Accart et de Jacqueline Joubert les deux premières speakerines de la télévision française. Elle tourna également dans quelques films, mais mit fin à ses jours à l’âge de 31 ans.


Merci à Jean-Philippe Amoros pour la photo.


Commentaires

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ACCART Arlette (1926-1957)
dimanche 7 août 2022 à 19h35 - par  Fernand G. de Meudon

pour ceux qui ont connu les années 1950, et qui avaient une télé, Arlette Accart était une véritable Star. Pour elle, avoir une vie privée après la télévision, ça devait être très dur à gérer. Jacqueline Joubert, elle, semblait avoir mieux gérer cette situation. En fait, la télévision était à l’époque un média nouveau, et contrairement à la radio, on pouvait voir un visage, ou identifier une personne. Il manquait un soutien psychologique pour ces speakerines à l’époque. ça devait être très difficile pour elles d’avoir une vie privée stable. Arlette Accart est morte en 1957, c’est à dire au moment ou la classe moyenne était couramment dotée de téléviseurs. Pour les ouvriers et les employés il faudra attendre au mieux la fin des années 1960, ou les années 1970.

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ACCART Arlette (1926-1957)
dimanche 28 février 2021 à 16h41 - par  Roger Rousselet

Speakerine comme Jacqueline Huet, suicidée comme elle, heureusement que le métier n’existe plus...

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ACCART Arlette (1926-1957)
dimanche 28 février 2021 à 12h02 - par  Christophe

Totalement oubliée aujourd’hui,Arlette Accart était une comédienne de talent.

Elle s’est donnée la mort à 31 ans dans un petit hôtel particulier que sa mère lui avait offert 70 rue Albert dans le 13ème arrondissement en absorbant le contenu de trois tubes de somnifères. Elle avait aussi ouvert les robinets du gaz mais avant de mourir elle avait eut la force de les fermer.

Neurasthénique, elle avait déjà tenté de mettre fin à ses jours pendant la nuit de Noël de décembre 1956 en s’asphyxiant au gaz. Elle avait promis à ses proches de ne plus recommencer.

La vie ? Quelle sinistre comédie disait souvent Arlette. Pourtant, elle venait d’acheter une voiture et elle avait le projet d’aller passer en province les vacances de Pâques avec un ami. Elle n’a laissé aucune lettre expliquant son suicide. »

Site web : Christophe JAUNET