Jean Pierre Vincent, 78 ans, illustre metteur en scène de théâtre, Fernando Solanas, 84 ans, talentueux cinéaste argentin, mort à Paris, Jacques Glowinski, pharmacien, professeur au Collège de France, Jean-Michel Boris, etc. Ce qui frappe, si on compare aux effets de la canicule de 2003, c’est que beaucoup de disparus socialement se situent à l’opposé des victimes du « chaud ». C’est la revanche du petit vieux solitaire, pas très riche, qui ne voit personne, donc pas le virus. Le bourgeois exposé qui circule est sa cible. Et la liste Wikipédia qui recense les notabilités mentionne plusieurs sommités médicales supposées avisées du danger en cours, lequel semble insaisissable. Pour un peu, on dirait la revanche de « La génération spontanée » conceptuellement vaincue par Pasteur !
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Et remarquons que la déstabilisation générale entraîne des obsèques confidentielles, des inhumations secrètes, ce qui rend difficile de situer les sépultures. Pour Jean-Pierre Vincent, une cérémonie est prévue au colombarium du Père Lachaise, un jour...
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