GREPO Louis (1810-1888) et OGIER Emile (1862-1932)
par
Républicain, Louis GREPPO (1810-1888) prit part aux événements lyonnais des Trois Glorieuses puis aux révoltes des canuts (il en était un) dont il fut l’un des meneurs de 1831 et 1834. Il fut élu représentant du peuple à l’Assemblée nationale constituante. Siégeant dans les rangs de la Montagne, ce représentant du Rhône de sensibilité socialiste, voire communiste, s’opposa au coup d’État du 2 décembre 1851, ce qui lui valut d’être arrêté et proscrit. Après la chute de l’Empire, il fut nommé maire du 4e arrondissement de Paris. Élu représentant de la Seine en 1871, il fit partie des députés parisiens qui tentèrent – en vain – une conciliation entre les insurgés de la Commune et Versailles. Réélu aux élections législatives françaises de 1876, il devint vice-président de l’Union républicaine. Il milita pour l’amnistie des communards et offrit son aide aux familles de ces derniers en réunissant des fonds pour constituer une caisse de secours.
Sa tombe est ornée d’un médaillon en bronze par Emile Séraphin Vernier.
Dans ce même tombeau repose Emile OGIER (1862-1932). Haut fonctionnaire, Préfet de la Meuse en janvier 1919, il fut nommé ministre des Régions libérées du 20 janvier 1920 au 16 janvier 1921.
Retour vers le Père Lachaise
Commentaires