LIGNÉ (16) : cimetière
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Au Moyen Âge, la nécropole de ligné Comptait plus 200 pierres tombales groupés autour d’une lanterne des morts ; monument élevé au XIIe siècle dans les cimetières du Sud-Ouest, qui portait à son sommet une lampe à huile dans la flamme figurer la lumière divine veillant sur les morts.
La plupart des 70 tombes restantes portent des décors sculptés représentant des croix de formes différentes. Outre ses croix, on remarque aussi une épée avec le pommeau rond du XIIIe siècle et deux étendards, ou bannières, évoquant le monde militaire de l’époque des croisades. Deux autres tombent sont dignes d’intérêt : celle d’un moine- laboureur portant, gravées sur le côté, les différentes pièces d’une charrue ; l’autre d’un maître-maçon portant une équerre et une boucharde de le tailleur de pierre.
Ls recherches faites jusqu’à présent ne permettent pas d’affirmer qu’il s’agit d’un cimetière templier (contrairement à ce que l’on lit souvent), même si les environs ont connu des commanderies templières.
Une vingtaine de tombes plates et sans ornement sont sans doute les plus anciennes.
Au milieu des sépultures contemporaines se dresse une magnifique crois Hosannière où, traditionnellement, la procession des rameaux faisait halte. Un chemin y arrivait jadis en ligne droite de l’église du prieuré.
Cette croix a été érigée en 1654 sur le large socle de cinq marches circulaires où devait s’élever antérieurement la lanterne des morts.
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