CAMPAN Madame (Jeanne Henriette Genet : 1752-1822)

Cimetière Duhamel de Mantes-la-Jolie (78)
dimanche 5 novembre 2017
par  Philippe Landru

Ayant reçu une éducation brillante, elle entra au service des soeurs de Louis XV, puis s’attacha à la personne de Marie-Antoinette. Cette femme lettrée fit preuve d’un dévouement total envers le couple royal, jusqu’à leur mort, sous la Terreur.

Après la Révolution, elle retourna à sa vocation première pour les études et l’éducation en fondant une école pour jeunes filles à Saint-Germain-en-Laye avec la bénédiction de Napoléon. Sa renommée fut aussi grande que celle de certaines de ses élèves, telles que la reine Hortense ou Pauline Borghèse. En 1805, Napoléon lui confia la direction de la « Maison impériale d’Écouen », maison d’éducation de la Légion d’honneur. Considérée comme trop proche de Napoléon lors de la Restauration, elle tomba en disgrâce et se retira à Mantes en mars 1816 avec Madame Voisin, sa fidèle compagne depuis 40 ans, qui repose avec elle. Elle mourut d’un cancer du sein. Elle laissa des Mémoires et une riche correspondance.


Commentaires

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CAMPAN Madame (Jeanne Henriette Genet : 1752-1822)
vendredi 13 avril 2018 à 10h45 - par  Jean Calvet

En ce temps là, Mantes la jolie était une jolie commune. De nos jours, c’est une ville de banlieue moche, et triste, avec ses bâtiments sans âmes, et ou les coins boisés et arborés sont rares.