BERMONT (90) : cimetière
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Dans le cimetière de Bermont, le taphophile sera attiré par deux tombes :
celle du magistrat François-Bernardin NOBLAT (1714-1792) : avocat, commissaire des guerres, subdélégué de l’intendance d’Alsace, bailli et prévôt royal de Belfort, conseiller du roi au Conseil souverain d’Alsace ; il fut chargé par le roi Louis XV d’établir les frontières françaises au niveau du Rhin avec les états allemands, et avec la Suisse. Il détermina ainsi la « limite Noblat », nouvelle frontière sur le Rhin.
Sa demeure est devenue l’hôtel de ville de Belfort. Sa tombe se trouve au fond du cimetière, sur la gauche.
celle de Paul RASSINIER (1906-1967), que les négationnistes, en France et ailleurs dans le monde, revendiquent la plupart du temps comme père fondateur de leur entreprise. D’abord communiste, puis socialiste, il choisit durant les années 1930 l’option pacifiste de Paul Faure. Il entra cependant dans la Résistance où, en raison de ses convictions pacifistes, il ne participa pas à la lutte armée. Arrêté, il fut déporté à Buchenwald d’où il fut envoyé à Dora-Mittelbau. Après la guerre, il fut brièvement député SFIO de Belfort (1946), puis voulant témoigner de son expérience concentrationnaire, il se rapprocha progressivement des milieux d’extrême droite, notamment de Maurice Bardèche, et devint en quelques années un des principaux représentants du négationnisme en France, tout en restant lié jusqu’à sa mort aux milieux pacifistes et anarchistes. Il fut notamment l’un des inspirateurs de Robert Faurisson.
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