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lundi 22 février 2016
par  Philippe Landru

CARIOU Corentin (1898-1942)

Sur la piste de lapremière tombe de Corentin Cariou
Corentin Cariou, originaire du Finistère, fut d’abord marin pêcheur. En 1923, alors qu’il parle assez mal le français, il s’installe à Paris où il devint ajusteur. Il s’engagea alors dans le combat syndical et gravit les échelons de la CGTU. En 1938, (...)

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vendredi 21 octobre 2016 à 07h47 - par  Jean-Michel VICAIRE

Bonjour,

J’ai été maire de CARLEPONT de 2001 à 2012. Je suis à l’initiative de la réfection du carré militaire et de l’érection de la stèle des fusillés. J’ai fait érigé cette stèle pour rappelé qu’en 1942, 3 des 6 otages communistes extraits du camp de ROYALLIEU avaient été fusillés au-dessus du village comme otages et inhumés, pour la durée du conflit, dans le carré militaire de notre cimetière communal.
Ces 3 martyrs sont Léon Eugène DURVILLE, Arthur LEFEBVRE et Emile MICHAUD. Ils ont été fusillés le 21 février 1942 et ensevelis, de façon anonyme, sur ordre des occupants. A la Libération, on sait que les corps de Léon DURVILLE et d’Arthur LEFEBVRE ont été restitués aux familles. On n’a aucune trace de ce qu’est devenu celui d’Emile MICHAUD. Lors de la réfection de ce carré militaire, on a « retrouvé » une sépulture de trop parmi celles des poilus et, sur un vieux plan communal, à cet emplacement, il était indiqué au crayon « fusillé ».
On a donc déduit que ce pourrait être celui d’Emile MICHAUD et l’occupant de cette sépulture repose désormais, lors que l’on a le dos vers la stèle et que l’on fait face au nouveau carré militaire, dans la dernière sépulture, à droite, indiquée « inconnu ».
A l’endroit même de l’exécution, le 7 mars 1942, on été fusillé 3 autre communistes d’envergure « nationale » et détenus à Royallieu : Corentin Marie CARIOU, Baptiste Léopold RECHOSSIERE et Pierre Jean Charles RIGAUD. Ils ont été inhumés, dans les mêmes conditions, dans la commune voisine de CUTS.
Ce monument a été visité et « inauguré » le 22 mai 2010 par une délégation de l’Association nationale des familles de Fusillés et Massacrés de la Résistance française conduite par Mme Jacqueline OLLIVIER-TIMBAUD, petite fille de Jean-Pierre TIMBAUD, un des 27 de CHATEAUBRIAND.
J’ai, bien sur, de quoi prouver mes affirmations...

Cordialement, en espérant avoir été clair et permis de faire évoluer la situation.

M. VICAIRE Jean-Michel

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