TUBERSENT (62) : cimetière

Visité en octobre 2015
mercredi 2 décembre 2015
par  Philippe Landru

Le petit cimetière de Tubersent se trouve toujours accolé à l’église. C’est ici, dans la terre d’origine de son épouse, que repose le peintre Jean DUBUFFET (1901-1985).

Egalement sculpteur et plasticien, il fut le premier théoricien de l’Art Brut et l’auteur de vigoureuses critiques de la culture dominante notamment dans son essai Asphyxiante culture. Sa première exposition personnelle eut lieu en 1944. Il côtoya ensuite les surréalistes, puis le Collège de Pataphysique, tout en restant profondément indépendant.

En 1963, il fit des séries de dessins au stylo, de manière un peu automatique, débutant ainsi le cycle de l’Hourloupe, se caractérisant par des aplats rouges, bleus, blancs et noirs. Il débuta une série de sculptures sur le même principe à partir de 1962, utilisant particulièrement le polystyrène. Grâce au pantographe, il réalise en 1970 plusieurs espaces de grande taille : son Jardin d’hiver (acquis par le Centre Georges-Pompidou en 1973) ainsi que la Villa Falbala avec sa Closerie (actuellement à Périgny-sur-Yerres dans le Val-de-Marne). En 1975, il créa la Fondation Dubuffet à Paris, à laquelle il légua ses archives et un échantillon important de sa production.

Il définit l’Art Brut comme un art produit par des non-professionnels travaillant en dehors des normes esthétiques convenues, ou restés à l’écart de l’enseignement traditionnel de l’art : il s’intéressa particulièrement à la production picturale des malades mentaux, des prisonniers et des enfants ; ou encore aux graffitis. Dubuffet a cherché à valoriser la création « franche », dégagée de la sécheresse des codes bourgeois et de l’intellectualisme.


Commentaires

Logo de cp
TUBERSENT (62) : cimetière
mercredi 8 juin 2022 à 11h34 - par  cp

« 10 millions de francs anciens par mois ! ». Rassemblant ses souvenirs au micro de France Culture en 2013, le galeriste, et compagnon de la Libération, Daniel Cordier évoquant sa carrière de galeriste, se rappelait que son plus gros « client » était Dubuffet, qui était sous contrat chez lui, on était dans les années soixante, ce qui donne une idée du train d’existence du marché de l’art en ces temps glorieux. En 1964, ne vendant plus un seul dessin de qui que ce soit pendant un an, et la crise durera huit ans, Cordier se retire avec son pactole, dont 1200 oeuvres qui constitueront sa dation au musée Beaubourg... En 2013, retiré à Cannes, il confie qu’il croule encore avec des réserves pleines.

Brèves

Mise à jour et conseils aux contributeurs

samedi 29 octobre 2022

Je suis en train de remettre à jour toutes les rubriques qui listent le plus exhaustivement possible le patrimoine funéraire de tous les départements. Tous les cimetières visités par moi (ou par mes contributeurs) y sont portés, mise-à-jour des couleurs qui n’étaient pas très claires dans les versions précédentes (le noir apparaissait vert), rajout de tombes depuis les visites, photos de tombes manquantes... N’hésitez pas à les consulter pour y trouver la version la plus globale du patrimoine. Ces rubriques représentent les listes les plus complètes que l’on puisse trouver sur le net du patrimoine funéraire français.

Contrairement aux articles, vous ne pouvez pas interagir sur les rubriques : aussi, si vous avez une information nouvelle à apporter sur un département, merci de laisser votre message en indiquant clairement le département et la commune concernée sur un article dédié uniquement à cela : Le patrimoine funéraire en France : classement par départements

Merci et bonne lecture.

Qui est derrière ce site ?

vendredi 14 février 2014

Pour en savoir un peu plus sur ce site et son auteur :

- Pourquoi s’intéresser aux cimetières ?
- Pourquoi un site sur les cimetières ?
- Qui est derrière ce site ?